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Coupe du monde de rugby 2023 - Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud : chez les coachs, les opposés s’attisent !

Par Nicolas Augot
  • Rassie Erasmus et Jacques Nienaber.
    Rassie Erasmus et Jacques Nienaber. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Si Jacques Nienaber est le sélectionneur des Springboks, C’est l’actuel directeur du rugby Rassie Erasmus qui donne le ton, cassant les codes. Il est l’opposé de Ian Foster, le Néo-Zélandais.

L’un n’est plus vraiment sélectionneur, l’autre a failli ne plus l’être. L’un a été le héros de l’Afrique du Sud, portant en quelques mois des Boks à la dérive au titre mondial en 2019, l’autre a été le bouc émissaire de la Nouvelle-Zélande, accusé de saborder l’institution All Black en 2022. Rassie Erasmus casse les codes, danse sous la pluie avec une bouteille de vin à la main sur les réseaux sociaux. Ian Foster respecte les traditions, répond doucement lors de ses conférences de presse avec un humour pince-sans-rire.

Deux méthodes différentes pour une vision opposée mais deux hommes intéressants à suivre dans leur analyse au quotidien, avec une saveur particulière quand ils s’affrontent à distance comme cela a déjà été le cas dans cette Coupe du monde. C’était après le troisième match de poule, alors que la Nouvelle-Zélande venait d’écraser l’Italie 96-17 dans un match présenté comme celui de la peur pour les All Blacks. Ian Foster s’était laissé aller à une déclaration un brin prémonitoire en conférence de presse, comme il en a donc l’habitude : "J’ai regardé l’Afrique du Sud face à l’Irlande. C’est un match de rugby différent, avec un temps de jeu effectif de 27 minutes seulement. C’est un match avec beaucoup d’arrêts de jeu, vraiment physique et avec beaucoup de combat. Vous avez eu un spectacle différent ce soir. Et le monde va devoir décider quel genre de rugby il préfère regarder." Rassie Erasmus a lui aussi répondu sur son terrain favori, sur le réseau social X (anciennement Twitter) : "Ian est toujours un franc-tireur et dit les choses comme il le pense. J’ai du respect pour lui depuis qu’il a entraîné les Chiefs ! Mais entre deux minutes de temps de jeu effectif de plus ou la bataille épique entre les Boks et l’Irlande, je sais quel match je préfère regarder", ajoutant entre parenthèses et avec une poignée de main : "Tout en reconnaissant que vos gars ont été vifs et cliniques."

Mais Rassie Erasmus n’a pas oublié les propos de son "homologue". Lui qui a l’habitude de s’abonner à un seul compte sur X, celui de son adversaire le lundi précédant la rencontre, n’a pris la peine de suivre le compte des Blacks cette semaine. Sa façon à lui de lancer les hostilités. Avec des gros sabots et de front, quand Ian Foster manie le second degré et l’évitement. Deux hommes qui ressemblent à leur équipe. À moins que ce soit l’inverse.

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Les commentaires (1)
Royan15 Il y a 6 mois Le 27/10/2023 à 13:09

J'appelle tous les français présents au stade à chanter dés le début :
ALLEZ LES BLacks , ALLEZ LES BLacks , ALLEZ LES BLacks