Coupe du monde de rugby 2023 - XV de France : tant de raisons d’y croire encore pour les Bleus
Par-delà la déception persistante, le futur s’écrit toujours sur une note optimiste. Voici pourquoi.
"L’avenir est très radieux pour cette équipe." Par-delà la déception persistante de l’élimination en quart de finale, Shaun Edwards arrivait à retrouver un tant soit peu le sourire à l’heure de se projeter sur les mois et années à venir, dans un entretien à rugbyrama.fr, jeudi dernier.
Si le rugby français devra mentalement passer outre cette ultime frustration, il possède des ressources des plus prometteuses pour demeurer dans les hautes altitudes du rugby mondial. Parmi les 33 éléments retenus pour la compétition, seuls deux ont tiré leur révérence – Uini Atonio et Romain Taofifenua. L’ossature d’une équipe de France qui, quoi qu’il en soit, avait le talent et les épaules pour être championne du monde pourra être conservée, si telle est la volonté de l’encadrement. La continuité devrait logiquement être de mise, ce qui constitue un gain de temps en termes de vécu et de cohésion. Avant de penser à 2027, il y aura des titres et des tournées à gagner. Il n’y a de meilleur moyen de panser les plaies et de se préparer pour la suite. "Nous voulons gagner le 6 Nations, lançait le spécialiste de la défense. Il y aura une belle opportunité, d’autant plus que l’on aura trois matchs à domicile." Dont l’Irlande et l’Angleterre.
Si l’on se projette à plus long terme - comment pourrait-on résister à la tentation ?, la grande majorité des Mondialistes de 2023 seront des postulants crédibles pour 2027 : Peato Mauvaka (30 ans en 2027), Cameron Woki (28 ans), Thibaud Flament (30 ans), Anthony Jelonch (31 ans), Grégory Alldritt (30 ans), Antoine Dupont (30 ans), Matthieu Jalibert (28 ans), Louis Bielle-Biarrey (24 ans), Damian Penaud (30 ans), Thomas Ramos (32 ans), Pierre Bourgarit (30 ans), Reda Wardi (32 ans), Sekou Macalou (32 ans), Yoram Moefana (27 ans) ou encore Romain Ntamack (28 ans) auront tous 32 ans ou moins à l’heure de décoller pour Sydney.
Les Tuilagi, Jauneau, Gazzotti, tôt ou tard…
Si Charles Ollivon (34 ans), Cyril Baille (33 ans), François Cros (33 ans), Jonathan Danty (34 ans) ou encore Gaël Fickou (33 ans) ne sont pas "éliminés" par l’âge, pour autant, la question de leur succession pourrait être une des équations du prochain mandat. L’axe droit et le centre du terrain seront sans nul doute les chantiers prioritaires. En la matière, le rugby tricolore dispose d’un vivier fourni, un des plus riches de la planète ovale sans aucun doute. Rappelons-le, les moins de 20 ans ont décroché les trois derniers titres de champions du monde mis en jeu, en 2018, 2019 et 2023. Ce triplé ne garantit rien à l’étage au-dessus mais offre des solutions.
Un vent nouveau va ainsi prochainement souffler sur Marcoussis : dès février, on devrait ainsi retrouver Emilien Gailleton (20 ans), meilleur marqueur du Top 14 l’an passé, et Thomas Laclayat (25 ans), dont on est curieux de voir le développement ; les premiers pas d’Emmanuel Meafou (25 ans) seront évidemment scrutés de près ; et tôt ou tard, on devrait voir débarquer les Bleuets d’hier Posolo Tuilagi, Baptiste Jauneau, Nicolas Depoortère ou autres Marko Gazzotti. Les espoirs ne manquent pas, au moins.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?