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Coupe du monde de rugby 2023 - Angleterre - Tom Curry : "On ne va pas se prendre pour d’autres"

Par Simon VALZER
  • Tom Curry et ses coéquipiers vont affronter l'Afrique du Sud en demi-finale de la Coupe du monde 2023.
    Tom Curry et ses coéquipiers vont affronter l'Afrique du Sud en demi-finale de la Coupe du monde 2023. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Tom Curry (Troisième ligne aile de l’Angleterre) Meilleur plaqueur de la rencontre avec dix-neuf interventions, le flanker du XV de la Rose estime que son équipe monte en puissance et se moque d’être décrite comme un outsider à la victoire finale.

Vous semblez vous déplacer avec quelques difficultés…

Je ne vais pas vous mentir, j’ai mal partout après un match comme ça ! On va devoir bien récupérer, c’est sûr, mais je peux aussi vous assurer que nous avons tous très hâte de basculer sur la semaine à venir.

L’Angleterre a passé un vrai test en matière de dimension physique ce dimanche…

Tout à fait. Les Fidjiens ne nous ont pas fait de cadeau mais j’ai le sentiment que l’équipe a monté le curseur d’un cran dans ce domaine. Quand on parle des Fidjiens, on évoque toujours leurs qualités techniques ou leur flair mais ils sont surtout des joueurs très physiques. Et contre ces équipes, il faut d’abord les égaler dans ce domaine avant de faire quoi que ce soit d’autre. Nous l’avons fait, même si par moments, ils nous ont mis en difficulté avec leurs passes après contact.

Avez-vous tremblé quand les Fidjiens ont inscrit deux essais coup sur coup ?

On a su garder notre calme. Ils ont marqué de beaux essais grâce à leurs qualités mais on ne s’est pas rendu service non plus en manquant d’intensité par moments. On a su se ressaisir et faire les choses dans l’ordre pour l’emporter.

Comment jugez-vous cette performance par rapport à tous les autres matchs de l’Angleterre dans ce Mondial ?

Écoutez, d’abord on ne va pas se prendre pour d’autres. Mais je pense que nous avons fait un pas en avant par rapport à notre dernier match contre les Samoa. Surtout sur le plan défensif. On va donc continuer à construire là-dessus.

Vous avez terminé la rencontre avec dix-neuf plaquages. Vous n’avez que peu joué en raison de votre suspension (carton rouge lors du premier match). Comment vous sentiez-vous ?

Mieux que la semaine dernière déjà ! Contre les Samoa, j’ai senti qu’il me manquait du rythme. Ce dimanche, ça allait beaucoup mieux et j’espère continuer comme ça.

Le XV de la Rose est souvent décrit comme un outsider dans cette Coupe du monde, comment le prenez-vous ?

Tout ça, ce n’est que du bruit à l’extérieur de l’équipe. Nous, on se soutient mutuellement et on croit en nous. C’est le principal. On peut nous appeler de la façon que l’on veut, outsider, favori ou autre, cela ne changera rien à notre façon d’aborder un match, ni à notre façon de préparer notre plan de jeu pour affronter tel ou tel adversaire.

La troisième ligne a produit une très belle performance. Comment vous répartissez-vous les rôles sur le terrain ?

Chacun apporte ses qualités : Ben (Earl, N.D.L.R.) est très bon en attaque parce qu’il peut courir très vite et ce pendant très longtemps ! Après, il se donne sans compter en défense aussi. Courtney (Lawes) en fait de même. Pour ce qui est des rucks, on s’adapte sur la situation : si on comprend qu’il y a une opportunité, nous y allons mais on fait attention à ne jamais être deux dans un ruck pour que l’autre soit déjà prêt pour le suivant. J’ai le sentiment qu’on forme une troisième ligne équilibrée, avec Courtney qui est très présent dans les airs. Mais on peut encore faire mieux.

Owen Farrell était de retour et portait le brassard. Mais quel impact le capitanat a eu sur Courtney Lawes ?

Courtney n’a pas changé sa façon de faire. Ce n’est pas un hasard si on lui a confié ces responsabilités : il met toujours son corps sur la ligne de front, il est honnête et très exigeant avec lui-même, donc les mecs ont envie de le suivre.

Qu’avez-vous retenu des matchs de l’Afrique du Sud et de la France ?

On parlait de la dimension physique des Fidjiens, on peut parler de celle des Français et des Springboks ! Les Bleus savent garder le ballon et le déplacer et ils le font parce qu’ils remportent les collisions. L’Afrique du Sud a quelques problèmes avec leurs buteurs mais ils défendent admirablement bien. Franchement, je n’ai aucune préférence entre les deux.

Vous êtes hors-jeu !

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