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Nationale - Le Stade niçois, c’est du sérieux

Par Jean-Christophe LECLAIRE
  • Pour sa première à domicile de la saison, le Stade niçois a offert un joli spectacle.
    Pour sa première à domicile de la saison, le Stade niçois a offert un joli spectacle. MAXPPP - Sebastien Botella
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Un collectif retrouvé, un jeu ambitieux : le Stade niçois a réussi sa première à domicile face à un Carcassone décevant.

L’immense cercle qui s’est spontanément formé entre joueurs et dirigeants mélangés, sur la pelouse du stade des Arboras quelques minutes après le coup de sifflet final, était sans doute le meilleur témoignage de l’état d’esprit qui règne actuellement du côté de la plaine du Var. Tom Murday, chasuble fuchsia encore sur ses épaules, entouré de son talonneur Santiago Ovejero et de Nicolas Ciancio, son pilier, prend la parole : "On va tous boire un coup ensemble mais on passe d’abord par la bodega et ensuite par la tente des sponsors !" Le capitaine n’a pas le temps de finir son discours qu’il est déjà acclamé par l’ensemble de ses coéquipiers.

"Ensemble, collectif, groupe" des mots qui résonnent dans chaque intervention du capitaine niçois mais pas seulement. Mariano Taverna, le coach des avants, observe la scène de loin, mais ne change en rien la pensée de son capitaine : "Ce qui m’a le plus plu, c’est que l’on travaille sur un rugby collectif et je pense que nous avons beaucoup de points forts à la fois sur la conquête mais aussi sur les lancements de jeu."

Ormaechea et Anga’aelangi attendus

À quelques mètres de là, Yann Tivoli, qui fêtait son cinquantième match avec son club de cœur, revenait sur le contexte particulier de la rencontre : "C’était notre première à domicile et on s’était tapé toute la m… avec des déplacements longs ou l’on avait ramené de bons résultats. C’était le moment pour penser à nous et ainsi nous récompenser. Ce soir, c’est magnifique, c’est un super groupe, on s’entraîne super bien. Nous avons râlé sur la préparation mais ça paye et franchement, on se régale". Si les Niçois se sont appliqués jusqu’au bout, conscients de l’importance de cette première à domicile, Carcassonne ne leur a pas rendu la tâche facile malgré l’écart au tableau d’affichage. Le combat a été âpre, les chocs souvent rudes et le jeu au sol à une lutte souvent acharnée. L’arbitre, l’impeccable M. Caulier, a souvent dû siffler pour interrompre les excès d’engagement. "Si nous avons fait beaucoup de fautes (quinze en tout), analysait Yan Tivoli, ce que l’on n’avait parfois trop d’envie". Certes, les Maralpins ont été pénalisés - et parfois un peu brouillons - mais ils ont construit une large victoire grâce à un rugby total et ambitieux ou chaque joueur a joué de manière totalement décomplexé.

On s’attendait à voir rayonner la troisième ligne Sese-Fearns-Herjean et l’on n’a vu que Vignolles, Suaud et surtout Smiler avec son maillot trop grand, ses chaussettes baissées et sa coupe mulet filant au vent. Alexandre Compan "heureux", le coach avait du mal à quitter son banc de touche et mettait en avant les qualités de l’ensemble plutôt que ses individualités : "Ce que j’aime, c’est que le groupe est homogène et plutôt vers le haut. Lorsqu’un joueur rentre, le niveau ne baisse pas". Avec la rentrée d’Ormaechea et d’Anga’aelangi, pris tous deux par la Coupe du monde, et le retour d’Alban Conduché en novembre, le Stade niçois n’a pas fini de surprendre. La suite vendredi face à Suresnes.

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