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Coupe du monde de rugby 2023 - L'Écosse doit soigner sa différence de points face à la Roumanie pour espérer se qualifier

Par Jérôme Prévôt
  • Hamish Watson a reçu des éloges de la part de l’entraîneur adjoint John Dalziel. Le troisième ligne aile pourrait jouer contre la Roumanie. Photo Icon Sport
    Hamish Watson a reçu des éloges de la part de l’entraîneur adjoint John Dalziel. Le troisième ligne aile pourrait jouer contre la Roumanie. Photo Icon Sport
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Le staff du Chardon assure qu’il ne pense qu’au match contre la Roumanie, mais les règles du calcul sont impitoyables, il faudra faire vibrer le tableau d’affichage.

L’ambiance ne pouvait pas ne pas être euphorique dans le camp écossais. La victoire bonifiée face au Tonga fut séduisante : quelle variété de lancements, quelles inspirations des Russell, Kinghorn et compagnie, quelle puissance de Van der Merwe ! Les Écossais sont dans les clous pour s’offrir ce qu’ils attendent depuis des mois : un faux huitième de finale face à l’Irlande ; ou plus subtil, une égalité à trois avec les Irlandais et les Sud-Africains à quatorze ou quinze points. Dans ce cas, on regarderait la différence de points générale, et le défi se dresse face aux hommes de Gregord Townsend : il faudra totaliser face à la Roumanie. Les hommes au maillot jaune ont encaissé un 82-8 face aux Irlandais et un 76-0 face aux Sud-Africains. Si l’on compte bien, les Écossais ne sont qu’à plus 13, tandis que leurs rivaux sont à plus 122 et plus 86. Alors, il faudra bien accumuler les essais samedi soir à Lille.

Hamish Watson et Rory Darge se tirent la bourre

John Dalziel, adjoint de Greg Townsend est venu s’exprimer face aux médias dans une certaine bonhomie. Les Écossais se savent favoris, mais le staff a fait consciencieusement le boulot dans le secret des hôtels niçois devant les ordinateurs : "J’ai observé cette équipe pendant un certain temps et je peux dire que les phases statiques constituent la pierre angulaire du jeu roumain. C’est un domaine où ils sont vraiment en mesure de rivaliser avec d’autres équipes. La mêlée, c’est leur identité, ils ont toujours été excellents dans les mauls et je sais qu’ils ont aussi beaucoup travaillé sur leur capacité à stopper les mauls."

"On est obligés de surveiller ce qu’ils font dans ce domaine, poursuit le technicien. Ils ont aussi des arrières très intéressants. On refuse absolument de regarder au-delà de ce match. C’est la Roumanie qui nous intéresse. Il n’y a rien au-delà de ça pour nous. On doit montrer sur le terrain qu’on s’est encore améliorés. Il y avait déjà du mieux lors de cette victoire (contre les Tonga), mais il nous reste encore beaucoup à faire."

On sait que les Écossais feront tourner, ce qui sera l’occasion de relancer un joueur emblématique, Hamish Watson, plaqueur gratteur d’Édimbourg et guerrier valeureux de l’embellie de ces dernières années (58 capes) : "Hamish fait partie de nos joueurs les plus expérimentés. C’est fantastique d’avoir un gars comme ça dans l’équipe. Ils se sont bien tiré la bourre avec (Rory) Darge sur ces deux dernières campagnes pour revêtir le numéro 7. C’est la première fois depuis un certain temps qu’ils sont tous les deux disponibles en même temps. Ils sont dans les starting-blocks. Difficile pour Hamish de faire mieux à l’entraînement. On sait exactement ce qu’on peut attendre de lui. Si on fait appel à lui, il répondra présent. Je suis convaincu qu’il sera prêt à tout pour réaliser une autre superbe performance."

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