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Coupe du monde de rugby 2023 - De l’importance capitale d’être constant pour les Fidjiens

Par Vincent Bissonnet
  • Vingt ans après, les Fidjiens de Josua Tuisova pourraient être au rendez-vous des quarts de finale. Photo Icon Sport
    Vingt ans après, les Fidjiens de Josua Tuisova pourraient être au rendez-vous des quarts de finale. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Deux semaines après leur performance historique face à l’Australie, les Flying Fijians peuvent valider ce samedi, à Bordeaux, leur billet pour les quarts. L’enjeu exige la vigilance.

Depuis le retentissant succès face à l’Australie, le 17 septembre, les Fidjiens avaient leur destin en mains pour la qualification. La leçon infligée par de surprenants Gallois à de bien pâles Wallabies, dimanche soir, est venue leur ouvrir en un peu plus grand la voie des quarts de finale. "Oui, bien sûr que l’on a suivi le match, évoquait, ce lundi, le responsable du jeu au pied dans l’encadrement, Seremaia Baï. Les Gallois ont pris les devants de la poule. C’est une bonne nouvelle pour nous. En vue de la qualification, c’est un super résultat."

Waisea Nayacelevu et ses partenaires seront désormais assurés d’intégrer le grand huit final s’ils obtiennent un total de cinq points face aux deux formations les moins bien classées de la poule C. En interne, le même discours est martelé depuis le départ de Saint-Etienne : "Est-ce que la victoire face à l’Australie est la plus grande performance de l’histoire du rugby fidjien ? Oui, c’est ainsi que je la vois. Imaginez donc : nous n’avions plus battu l’Australie depuis soixante-neuf ans et on y parvient dans le cadre d’une Coupe du monde. C’est un grand accomplissement pour nous. Félicitations à tous les gars. Cette performance a renforcé la croyance que nous avions en notre capacité à battre des nations majeures mais ça ne doit surtout pas changer notre approche des deux derniers matchs du groupe : il faut aborder la Géorgie et le Portugal comme nous avons appréhendé les Wallabies. La clé de notre réussite sera la constance."

"Une façon plus professionnelle"

Celle-là même qui avait manqué en 2019, face à l’Uruguay, quand les Teros avaient terrassé le restant d’espoirs fidjiens. Dans la foulée, les joueurs du Pacifique s’étaient vengés sur la Géorgie (45-10). Les troupes de Simon Raiwalui se sont, cette fois, promis de ne pas se trahir. "Avec cette équipe des Flying Fijians, il y a une nouvelle façon de faire les choses, plus professionnelles, explique l’entraîneur en charge de la préparation physique, Nacanieli Cawanibuka. Ce groupe veut franchir un nouveau cap et changer les mentalités." Les corps et les têtes semblent prêts : "C’est agréable après le match très dur face à l’Australie d’avoir eu le temps de récupérer. Les mecs vont revenir en pleine forme, physiquement et mentalement et seront prêts à faire corps à nouveau. Ils le savent : ils ont une mission déterminante pour la suite de la compétition."

Vingt ans après, ils pourraient décrocher leur billet pour un quart à Marseille, à la condition de rester aussi appliqués et impliqués. Seremaia Baï et compagnie, la belle surprise de ce début de compétition, ne voient pas plus loin : "Comme toutes les nations, nous avons l’ambition de remporter la compétition. Mais ce serait une erreur de se projeter trop loin. La Géorgie et le Portugal sont nos deux priorités à l’esprit. Après, si l’on se qualifie pour les quarts, on pourra penser différemment."

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Les commentaires (1)
CasimirLeYeti Il y a 6 mois Le 30/09/2023 à 14:01

Allez les Fidji ! Les Français sont de tout coeur avec vous.