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Pro D2 - Tim Daniel (Aurillac) : "Gagner la guerre du territoire"

Par Jean-Marc Authié
  • Tim Daniel, pilier du Stade aurillacois.
    Tim Daniel, pilier du Stade aurillacois. Icon Sport - Icon Sport
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Le pilier d'Aurillac est revenu sur le défi qui attend les siens sur la pelouse de Mont-de-Marsan. 

Tim, une rentrée remarquée face à Grenoble. L’âge n’a donc aucune emprise sur vous ?

Physiquement je me sens bien depuis le début de saison, à part un léger problème aux côtes. Mais je suis bien revenu et je me suis vraiment éclaté. Même si je fais partie des "vieux", même si je me fais chambrer par les plus jeunes, j’ai toujours autant de plaisir à partager mon sport avec eux. Et puis je n’ai pas le choix car avec eux, il faut tenir le rythme (sourire).

Les jeunes justement, c’est une nouvelle responsabilité à Aurillac ?

Effectivement, je suis entraîneur des avants de l’équipe espoir. J’ai eu mon diplôme d’État en 2013. À Nîmes c’était mon métier puisque j’étais responsable de la formation. Au moment de (re) signer, le Stade aurillacois m’a proposé d’intégrer les espoirs. C’est une reconnaissance aussi du travail que j’ai pu fournir l’année dernière sur l’Académie, où même en intervenant ponctuellement avec les espoirs. Là aussi ça me fait une deuxième jeunesse. C’est d’autant plus intéressant que la plupart d’entre eux s’entraînent régulièrement avec nous en pro. Donc je les vois évoluer. C’est un bon groupe avec une bonne ambiance. Nous sommes encore en phase de préparation avec des matchs amicaux. Leur championnat démarre le 11 novembre.

Pour en revenir aux pros, la coupure a fait du bien ?

Bien sûr. La petite semaine de récupération a permis de régénérer. Moi j’en ai profité pour revoir le match de Grenoble, voir comment je pouvais encore m’améliorer. On a repris mercredi avec la même envie et deux grosses journées d’entraînements.

C’est facile à gérer ce début de championnat complètement saucissonné ?

C’est n’importe quoi ! Après c’est la Ligue qui décide avec la Fédé. Nous, on fait ce qu’on nous dit. Cette semaine les jours ont été décalés, avec un week-end en plein milieu, mais dans le contenu d’entraînement, c’est la même chose. En fait, on s’adapte, c’est notre boulot. Avoir un match le mardi ne change pas grand-chose. Les entraîneurs, le staff ont tout préparé, tout réglé, tout calibré pour que l’on soit frais et efficace le jour J.

La mêlée va être encore un facteur déterminant face à Mont-de-Marsan ?

Cela a toujours été une belle équipe en mêlée. Il n’y a pas eu beaucoup de changements dans leur effectif avec une équipe solide. En ce qui nous concerne, cela s’est bien passé contre Grenoble donc à nous d’apporter encore ce petit plus, de travailler toujours plus en semble pour pouvoir rivaliser

Qu’est-ce qu’il manque à Aurillac pour gagner en régularité ?

De tenir le ballon plus longtemps. On est capables de faire de longues séquences avec beaucoup de temps de jeu. On l’a vu contre Grenoble. Mais il faut gagner la guerre du territoire, donc le jeu au pied. Après, je le répète, il faut conserver le plus longtemps possible derrière nos lancements, nos mêlées… ce sont des petits détails sur lesquels nous avons travaillé, que nous avons pu régler je pense. Après, le rugby c’est une guerre, la guerre du territoire j’appelle ça. Soit on rentre dans du rugby ping-pong et il faut gagner cette guerre en allant chez l’adversaire ; soit il faut relancer, conserver le ballon et imposer les temps de jeu. Je sais qu’on peut le faire.

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