Abonnés

Coupe du monde de rugby 2023 - L'enseignement du week-end : Australie, Afrique du Sud, Angleterre... Les favoris assument

Par Quentin PUT
  • Les Wallabies de Mark Nawaqanitawase se sont rassurés.
    Les Wallabies de Mark Nawaqanitawase se sont rassurés. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le
Partager :

On a présenté cette Coupe du monde comme la plus ouverte de l’histoire. Mais le premier week-end de compétition a prouvé que les nations les plus fortes n’étaient pas passées à côté.

A l’aube de cette dixième Coupe du monde, le constat a souvent été celui de l’homogénéité inédite entre les nations Du moins, les prétendants au titre sont plus nombreux que jamais. Et le tirage participe à cette incertitude, avec des poules très ouvertes. Mais le premier week-end a livré son verdict : les plus grosses nations sont au rendez-vous.

Ce vendredi, le XV de France a justifié sa place sur le podium du classement World Rugby en battant les Blacks, qui restent juste derrière à la quatrième place. De même, l’Irlande, nation toujours leader, a aisément disposé de la Roumanie et de l’Afrique du Sud n’a pas laissé de place au suspense contre les Écossais qu’on présentait pourtant comme de sérieux outsiders dans cette poule B. À chaque fois, la hiérarchie a été respectée et ce de manière assez nette. L’écart le plus serré dans ces confrontations entre favoris, c’est celui qui a séparé la France et la Nouvelle-Zélande (quatorze points).

Les dernières minutes décisives

Les Australiens, pas exactement dans une spirale positive, se sont rassurés contre la Géorgie, pourtant capable de coups çà et là. Le tarif ? Vingt points, malgré de bonnes opportunités des Lelos. Quant à l’Angleterre, elle n’avait pas les faveurs des pronostiqueurs avant d’affronter les Pumas. Il n’empêche que la seule sélection du Nord ayant touché le trophée Webb-Ellis a montré un visage conquérant et surtout une maîtrise tactique remarquable, après l’expulsion très précoce de Tom Curry. Finalement, dans ce top 8, seuls le XV de la Rose et le pays de Galles, vainqueur des Fidji, vont avancer au classement World Rugby qui, du reste, a connu assez peu de changements

Pour expliquer cette tendance, et donc la différence entre les favoris et leurs adversaires, on observe que le réalisme et l’endurance jouent un rôle. Ou plus précisément la façon dont l’équipe se comporte dans le dernier quart d’heure. Après la défaite des siens face aux Boks, le sélectionneur écossais Gregor Townsend jugeait : "Je pensais qu’on allait se reprendre en deuxième mi-temps mais ils ont largement dominé le dernier tiers du match." En somme, c’est la recette des équipes les plus mûres qui réussit. La veille, le capitaine néo-zélandais Ardie Savea réagissait : "C’était une bataille. L’avantage a changé plusieurs fois de camp mais dans les vingt dernières minutes, on a péché dans la discipline. Nous n’avons pas été assez lucides dans notre moitié de terrain et ils nous ont punis." C’est déjà le match des préparations physiques. Alors qu’en sera-t-il après trois semaines de compétition…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (1)
CasimirLeYeti Il y a 7 mois Le 12/09/2023 à 00:05

Les plus grosses nations, les favorites, sont favorisées, tout simplement...