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Top 14 - Un bien triste record pour Perpignan après sa défaite face au Racing 92

Par Vincent BISSONNET
  • Les coéquipiers de Jake McIntyre ont encaissé 59 points au Racing 92.
    Les coéquipiers de Jake McIntyre ont encaissé 59 points au Racing 92. Icon Sport - Icon Sport
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perpignan L’Usap a subi la plus large défaite de son ère moderne sur la pelouse du Racing 92. Le début de saison est raté à tous points de vue.

Après deux premières journées frustrantes pour ne pas dire inquiétantes, les supporters sang et or ne devaient pas espérer grand-chose de ce déplacement sur la pelouse du Racing 92. À l’arrivée, ils ont tout de même dû être déçus de la prestation de leurs favoris.

À l’Arena, les hommes de Franck Azéma ont tout bonnement subi la plus lourde défaite de l’histoire de l’Usap dans l’ère professionnelle. À Nanterre, la saison passée, les Catalans avaient été vaincus 52 à 3. Si l’écart a encore plafonné à quarante-neuf points, l’addition a cette fois été plus corsée avec cinquante-neuf pions encaissés. Au-delà de cet affront, l’inquiétude grandit dans les parages d’Aimé-Giral avec un troisième zéro pointé consécutif et un score moyen de 42 à 10 en ce début de saison. Sur cette trilogie inaugurale, l’Usap évolue clairement un ton en dessous des treize autres pensionnaires de l’élite.

68 % en mêlée, 59 % en touche…

Évidemment, on est en droit de penser qu’avec Oviedo, De La Fuente, Taumoepeau, Lam, Fa’aso’o et autres Ceccarelli, l’Usap sera autrement plus consistante dans les mois à venir. En attendant, l’Usap version Coupe du monde n’a pas – dans le temps imparti – répondu aux attentes ni prolongé la belle embellie du printemps dernier. Un simple coup d’œil sur les feuilles de match suffit à prendre la mesure du contexte : entre le match de barrage à Grenoble en juin et celui disputé samedi, seul Tristan Labouteley assurait la continuité au sein du pack. Le groupe, bouleversé par un recrutement massif et par les absences des sélectionnés, est clairement en manque de confiance et de repères.

Parmi tous les sujets de préoccupation, le rendement du pack est assurément le plus sérieux : avec 68 % de réussite en mêlée et 59 % en touche, Perpignan ne peut pas espérer remporter un match de Top 14. Si la trêve paraîtra longue, elle devra être mise à profit pour monter le curseur. Car quand le championnat reprendra ses droits, les Catalans auront deux réceptions à aborder - Pau puis Toulon - et déjà un déficit de quatre points sur leur premier devancier.

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