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Pro D2 - La victoire en chuchotant pour Biarritz, qui n'a pas rassuré face à Soyaux-Angoulême

Par Tristan Failler
  • Joe Jonas est un cadre de la ligne de trois-quarts du BO.
    Joe Jonas est un cadre de la ligne de trois-quarts du BO. Icon Sport
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À Aguilera, Biarritz s’est relevé après la défaite contre Valence-Romans en l’emportant face à Soyaux-Angoulême (23-18). Un succès important mais qui n’a pas rassuré les Biarrots dans le contenu.

Côté biarrot, les mines étaient bien basses alors que quatre points avaient déjà ajouté au classement officiel. Les visages et les tons des voix de ceux venus s’exprimer après la rencontre en disaient beaucoup. "L’humilité, l’humilité, l’humilité" : voilà en substance le message que voulait faire passer les hommes après ce rebond face à Soyaux-Angoulême, une semaine après la claque reçue à Valence Romans. Une mesure qui se comprend mais qui n’a pas forcément transpiré sur le terrain. Parce qu’en début de match, Biarritz montre des intentions et de l’envie, malgré plusieurs hésitations et des en-avant. Une appétence qui semblait illustrer que les Basques étaient passés à autre chose. En conquête par exemple, Soyaux a souffert et a semblé (logiquement) manquer d’automatismes. Nutsubidze surtout, Soury et Haouas aussi, ont mis à mal la première ligne angoumoisine pendant une bonne vingtaine de minutes dans la poignée de mêlées fermées. En touche, les munitions charentaises trouvaient beaucoup de mains biarrotes. Un constat clair mais que Roger Ripol, entraîneur des avants, veut diluer : "Je préfère rester les pieds sur terre, on revient de loin. Il ne faut pas tout détruire ou s’enflammer selon les résultats, soyons mesurés." Un premier acte en faveur des hommes de Matthew Clarkin, bien qu’il y eut quelques bons contres du SAXV.

Une barre transversale pour un bonus

Des Angoumoisins qui ont su réagir en deuxième période. Au point d’être frustré de ne partir qu’avec un point de bonus défensif, qui a même failli leur échapper si la barre transversale n’avait pas sauvé les Violets sur la sirène. "Quand je vois le ballon partir, je me suis dit : "c’est cuit". Il y a eu un brin de chance, mais repartir d’ici sans point aurait été injuste, je pense", détaillait Alexandre Ruiz, le manager charentais après coup. Et il est vrai que les entrées combinées de Kitwanga, Burgaud ou encore Matu’u, auteur d’un grattage important, ont remobilisé les troupes. Une révolte qui a permis de voir les visiteurs frapper deux fois et installer le doute dans les têtes biarrotes. "On est tombé dans un faux rythme, on ne contrôlait plus trop le match alors que c’était le cas en fin de première période. Le retour de mi-temps fut compliqué, ils ont pris confiance. On a aussi un peu de chance que le buteur en face loupe des points", analysait Gervais Cordin.

Une frayeur qui s’est finalement soldée par un succès et c’est bien ce dont avait besoin les hôtes d’Aguilera pour remettre la machine en route. Bien sûr, il faudra plus de consistance dans le contenu pour retrouver de vrais sourires sur les visages des joueurs et du staff rouge et blanc.

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Les commentaires (1)
Bastoko Il y a 7 mois Le 03/09/2023 à 23:06

Si le BO respecte le Rugby Basque, le moment est venu d'arrêter à nous faire honte
On essaye de recaser à l'Aviron les 3/4 joueurs qui le méritent, et dans les autres clubs comme Anglet ou St Jean ceux qui seront plus utiles, en attendant de retour a notre vraie place ; le milieu de tableau de nationale