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Coupe du monde - L'édito : "Par-delà les rêves"

  • Antoine Dupont (France).
    Antoine Dupont (France). Abaca - Icon Sport
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L'édito du lundi par Emmanuel Massicard... Il fallait s’y attendre, hein ! Que la Coupe du monde, "notre" Coupe du monde qui s’est doucement installée dans le paysage et les esprits des Français cette année, allait connaître un coup d’accélérateur "plein gaz" en cette fin de semaine.

Les rêves n’ont que la valeur d’être vécus et ça y est, on le vit enfin : 20 équipes, 20 nations ont désormais posé les deux pieds sur le sol français, et pas pour les charmes délicieux de notre gastronomie. Les capes coiffent désormais les têtes des 660 acteurs, les cérémonies de bienvenue résonnent encore sous les dorures des théâtres. La Coupe du monde est là, on la touche du doigt.

Nous y sommes et on ne voudrait y voir que du grand bleu. L’engouement, samedi, a dépassé toutes les prévisions et tout dit de l’attente qui entoure cette équipe de France si bandante. Ce sont les promesses d’un mandat fait de quelques gloires et beaucoup de joies, après dix années de bagne. Elles s’expriment dans cette ferveur au zénith.

Voyez donc notre Une : à Rueil-Malmaison, où les Français ont posé samedi leurs valises pour deux semaines, les gamins avaient du Bleu dans les yeux, des étoiles dans leur ciel et des louanges plein la bouche. Il y a tout cela, tout à la fois, dans le regard constellé dans ce jeune garçon au passage d’Antoine Dupont. Et il y avait peut-être, dans la foule, le "Antoine Dupont" de 2043. C’est ainsi que naissent les rêves. Au contact des plus grands, dans les plus grands moments.

Il fallait s’y attendre et pourtant, on n’est jamais vraiment préparé à telle dévotion. On la prend, on s’en délecte et on attend la suite. Vendredi, le XV de France regardera droit dans le cœur de Néo-Zélandais vexés de leur dernière sortie (une rouste face aux Springboks), dont il serait toutefois bien présomptueux de présumer d’une éventuelle faiblesse. L’événement promis est triplement grand : la plus grande des affiches, dans le plus grand des événements et cette dixième édition française qui s’annonce déjà historique.

C’est déjà une certitude, la Coupe du monde 2023 battra tous les records d’affluence, avec la venue dans des proportions jamais vues de supporters des quatre coins de ce monde. Tout ce qu’on aime de ce sport, ce qui gravite autour des matchs. Ces rencontres de populations et de cultures, ces nuits qui tardent à devenir demain, cette fraternité qui se cultive par-delà les couleurs et les étendards.

Et le sportif, dans tout ça ? On verra. À ce stade, celui de l’espoir, on ose croire dur comme le diamant que ces Bleus de "Super Dupont" seront au niveau des attentes, immenses, au rendez-vous de leur histoire. Que les absences accumulées ces derniers jours n’auront pas les atours d’une sorcellerie dans les têtes françaises et que cet engouement, si grand, si beau, n’inhibera pas les esprits frais de cette si belle jeunesse. On le saura vite. C’est vendredi. C’est bientôt. C’est demain.

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