Abonnés

Top 14 - La caravelle rochelaise à l'abordage du stade Marcel-Michelin face à Clermont

Par Romain Asselin
  • Les Rochelais n'ont jamais gagné dans leur histoire à Clermont.
    Les Rochelais n'ont jamais gagné dans leur histoire à Clermont. Icon Sport
Publié le
Partager :

Muselés par une défense auvergnate héroïque la saison dernière au Michelin, terre maudite, les Maritimes peaufinent leur jeu offensif depuis l’intersaison pour surprendre davantage l’adversaire.

Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Les quelques brillantes séquences offensives observées samedi dernier face à Lyon ne seraient-elles pas, dès lors, les premières récoltes d’une évolution interne engagée à l’intersaison ? Rémi Talès arrivé en qualité d’entraîneur des trois-quarts et Sébastien Boboul désormais estampillé "responsable de l’attaque", "on appuie vraiment beaucoup plus sur les petits détails", nous glissait Jules Favre avant même la reprise du championnat. Et le centre-ailier, déjà, de se projeter sur un jeu plus léché : "Le mot clé, c’est précision. Plus tu as du temps, plus tu cherches la petite bête, le détail qui va faire la différence. Et, là, ce qu’on propose en attaque à l’entraînement, c’est intéressant. Quand on sera vraiment précis et que tout le monde respectera ça, ça va être dangereux."

Rémi Talès, aussi, est en persuadé. "Quand ils vont choper le déclic et réussir à se créer toutes les connexions, embrayait le technicien juste après la victoire face au Lou (35-14, N.D.L.R.), laissant sa phrase en suspens comme pour se frotter les mains. On a un gros potentiel derrière, on a de quoi se régaler !" S’il n’a ni la prétention ni l’intention de "révolutionner le jeu rochelais ou imposer des choses", son acolyte Sébastien Boboul – davantage impliqué dans l’animation des séances collectives d’entraînement – se veut aussi "plus pointu" au quotidien "pour que nos cellules offensives soient le plus performant possible."

La Rochelle s’inspire des Irlandais

"On regarde le jeu millimétré de l’équipe d’Irlande et du Leinster, elles le répètent à la perfection. Le but, formalise l’ancien arrière dans un entretien à lire sur Rugbyrama, c’est de tendre vers ça et d’être capable de sortir aussi de toutes ces structures et ce de jeu un peu désorganisé quand c’est permis, d’essayer d’être difficile à lire sur un terrain et d’utiliser toutes les formes possibles […] Peut-être des fois moins passer par le sol que d’habitude. Gagner en précision sur nos timings, sur nos courses, les déplacements des joueurs et puis sur ce lien entre avants et trois-quarts dans notre jeu. On n’est pas forcément une équipe portée que sur le défi physique même si on est catalogué comme ça. Tant mieux. Ceux qui nous cataloguent auront peut-être des surprises (sourire)."
Dès samedi, au Michelin, où le score moyen, en dix confrontations en Top14, est de 32 à 16 en faveur de l’ASM ? Étouffée par une défense sensationnelle la saison dernière (22-13), La Rochelle n’y a encore jamais trouvé la clé. C’est le moment propice pour surprendre, non ?

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?