Abonnés

Pro D2 - Biarritz : Bastien Soury, six mois plus tard

Par Pablo Ordas
  • Bastien Soury et les Biarrots doivent relever la tête face à SOyaux-Angoulême.
    Bastien Soury et les Biarrots doivent relever la tête face à SOyaux-Angoulême. Icon Sport
Publié le
Partager :

Blessé pendant la quasi-totalité de la saison dernière, le talonneur a fait son retour vendredi dernier dans la Drôme, après six mois d’absence, et il devrait être titulaire ce week-end face à Soyaux-Angoulême.

Bastien Soury (28 ans) n’a plus été titulaire en championnat depuis le 5 juin 2022. Une éternité et, surtout, une longue attente qui devrait prendre fin vendredi face à Soyaux-Angoulême. Arrivé à l’automne 2021 sur la Côte basque, il avait pourtant vécu un premier exercice avec beaucoup de temps de jeu, mais il a connu mille galères la saison dernière et l’ancien joueur de Toulon a passé presque tout son temps à l’infirmerie (128 minutes sur le terrain seulement). "Ça a été cauchemardesque, reconnaît-il. J’étais bien et en forme pendant la présaison ou les matchs amicaux, sauf qu’au deuxième, je me fais une déchirure du mollet." 

Le début des problèmes, puisque des pépins à l’épaule ou au tendon d’Achille suivront. "C’était infernal, ça ne s’arrêtait jamais, se souvient le talonneur. J’avais l’impression que, quoi que je fasse, j’allais me re blesser derrière. C’était dur, long. Une saison en tribune, c’est chiant. À partir de la mi-championnat, j’ai compris que ça allait être compliqué et je me suis mis à travailler pour l’année d’après." La sienne s’est terminée en février, à Aix-en-Provence.

Il a stoppé le calvaire en touche à Valence

Le terrain, Soury l’a donc retrouvé, la semaine dernière, à Valence-Romans, où il est entré en jeu à la pause, alors que l’issue du match était déjà pliée. "Sur le plan physique, j’étais content, avoue-t-il. Je n’ai pas eu de douleur. Après, les conditions étaient catastrophiques. Mon objectif, lorsque je suis rentré, c’était de reprendre du plaisir, de rejouer, de ne pas me blesser et d’enchaîner, petit à petit." 

Précieux dans le combat, le talonneur a contribué à stopper le calvaire en touche, puisqu’en première période, les Basques ont été catastrophiques dans ce secteur. "Bastien sort d’une longue galère, rappelle Matthew Clarkin, le directeur sportif de l’équipe. Il a été une de nos satisfactions le week-end dernier. Il a apporté ses qualités de puissance et d’agressivité. Il a été plus précis dans les lancers en touche. Ça nous a permis d’avoir quelques ballons. Il a donné une bonne impression après une longue absence."

Au coup de sifflet final, malgré l’énorme frustration des cinquante-cinq points encaissés, Soury a pu partager ce moment du retour attendu à la compétition en famille, puisque son frère et ses parents avaient fait le déplacement. "Si on sort du contexte de la défaite, je leur ai dit que j’avais pris du plaisir à replaquer des mecs, à porter le ballon et à sentir l’ambiance dans le vestiaire", raconte-t-il.

D’ailleurs, à la pause, le talonneur a pris la parole devant le groupe pour essayer de remobiliser les troupes afin de sauver ce qui pouvait encore l’être. "Tout le monde avait la tronche en bas et j’ai parlé, car c’est dans ma nature, rappelle Soury. J’ai toujours eu un caractère assez fort et je sais que le groupe m’écoute, mais pour l’instant, cette année, je vais surtout me concentrer sur moi. Je veux pouvoir enchaîner les matchs et les semaines sans me blesser et le « lead » reviendra petit à petit, naturellement." Seconde étape vendredi, contre Soyaux-Angoulême.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?