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Top 14 - Prudence, travaux en cours à La Rochelle

Par Vincent Bissonnet
  • Sans les cadres, les Rochelais pourront compter sur l’épatant Judicael Cancoriet pour éviter les pièges.
    Sans les cadres, les Rochelais pourront compter sur l’épatant Judicael Cancoriet pour éviter les pièges. Icon Sport
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Pendant que Marcel-Deflandre est en rénovation pour agrandissement, les Maritimes s’en vont à Angers avec l’intention de décrocher une première victoire cette saison.

Trois mois après son dernier match à la maison face à Paris, le Stade rochelais va disputer sa première rencontre à domicile de la saison à Angers, à 190 km de Marcel-Deflandre. Le 81e guichet fermé consécutif - toutes les places ont trouvé preneurs même si des billets ont jusqu’à ces derniers jours été mis à la revente sur la billetterie secondaire - ne ressemblera à aucun autre : ce samedi, Tawera Kerr-Barlow et compagnie se produiront dans l’enceinte Raymond-Kopa du SCO où 19 800 supporters peuvent se masser.

Cette délocalisation sur les terres des frères Boudehent a été rendue inévitable par les travaux entrepris dans leur antre habituel. Entamée à la fin du printemps, la reconstruction de la tribune principale du stade Marcel-Deflandre, dite "La Charente-Maritime", va permettre d’ajouter 700 places aux 16 000 actuelles, de faciliter les accès aux personnes à mobilité réduite et de proposer de nouveaux espaces aux partenaires. Ce chantier, estimé à 14 millions d’euros, s’inscrit dans le développement progressif du double champion d’Europe. La livraison est attendue avant le dimanche 29 octobre, date de la véritable première à la maison, face à Castres.

Devant, un impact encore présent

De travaux, il est aussi actuellement question pour le collectif maritime. Si le club peut se targuer d’un nombre record de onze Mondialistes, autant d’absences se font sentir sur le rendement collectif. À ce sujet, la défaite sans bonus à Montpellier, dimanche dernier (26-15), a été aussi riche en enseignements qu’en frustrations : dominateurs devant et dans la possession du ballon, les Maritimes ont souffert d’un manque de maîtrise criant dans la gestion, la transformation de son jeu et, encore plus, le réalisme dans les zones de marque. "On a manqué de précision, on a été agressés par une défense qui nous a mis énormément de pression, notamment au sol, analysait Sébastien Boboul. On a eu du mal à jouer dans l’avancée, à mettre de la vitesse, les ballons étaient arrêtés, c’est plus difficile pour jouer. J’ai l’impression qu’on a été assez stériles à vouloir faire cogner nos avants alors qu’on a eu du mal à gagner nos duels, mais aussi qu’on jouait pour jouer et pas pour les déstabiliser."

Avec peu de préparation et sans la majeure partie des cadres, un tel constat peut se comprendre. Ce n’est pas irrémédiable pour autant. Si face à Lyon, La Rochelle pourra probablement encore compter sur l’impact des Païva, Lespiaucq, de l’épatant Kuntelia ou encore du tranchant Cancoriet, elle aura à cœur de montrer qu’elle est capable de produire un rugby complet. Pour montrer que le système compte autant que les hommes. Jack Nowell et ses nouveaux partenaires se le doivent eux-mêmes et à leurs partenaires mondialistes, pour que ce début de saison piège ne se transforme pas en traquenard.

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