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Top 14 - Bayonne peut compter sur Quentin Béthune, de retour à son meilleur niveau

Par Edmond Lataillade
  • À l’image de Quentin Béthune, la première ligne a affiché de belles choses contre Toulouse.
    À l’image de Quentin Béthune, la première ligne a affiché de belles choses contre Toulouse. Icon Sport
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Revenu à son niveau, Quentin Béthune attaque sa saison avec envie et efficacité. Au sein d’une première ligne qui acquiert de la confiance.

Ce n’est pas une recrue, mais tout comme. Quentin Béthune entame sa deuxième saison avec Bayonne, comme il a terminé la précédente, dans toute sa force retrouvée. Le pilier gauche a, en effet, repris la possession de tous ses moyens en fin d’exercice dernier. Une hernie cervicale l’avait contraint à une intervention chirurgicale. Six mois d’arrêt mais une épreuve surmontée. "Je ne sais pas si je suis à mon meilleur niveau, assure-t-il, mais, en tout cas, je retrouve de bonnes et de belles sensations. Pourvu que ça dure !" Le Rémois, formé à Agen et passé par le Stade français, a débuté cette saison par une titularisation face à Toulouse, appréciée à juste titre : "Je suis content d’être revenu à 100 % et d’avoir attaqué ce premier match à Jean-Dauger. Il n’y a que le terrain qui peut te procurer de bonnes sensations."

Ce retour au sein du groupe tombe à pic. Avec la blessure de Mathis Perchaud, ils ne sont que deux à gauche de la tête de la mêlée, lui et Swan Cormenier. Joël Rey a été rassuré, s’il le fallait, par sa prestation face à Toulouse. "Ce n’était pas évident pour lui, dit-il. En face, Franks était un joueur très technique. Champion du monde quand même ! Dans ce secteur, il a fait une bonne performance. Et dans le jeu, il est aussi important. Il est très rugueux, plaqueur dur."

L’entraîneur des avants dispose, à l’image de Quentin Béthune, d’un effectif expérimenté et homogène en première ligne qui partage, en majorité, le vécu exceptionnel de la saison dernière. Les deux nouveaux arrivants n’auront pas de mal à se fondre dans le moule. C’est fait pour Vincent Giudicelli, ce sera après la Coupe du monde pour Luke Tagi.

Cohésion et profondeur

L’effectif, stable, a donc gagné en cohésion, en maturité aussi. S’ils sont trois à gauche, Quentin Béthune, Swan Cormenier et Mathis Perchaud, ils sont quatre à droite : Pieter Scholtz qui peut aisément changer de côté, Pascal Cotet, Tevita Tatafu et Luke Tagi, l’international fidjien venu en provenance de Provence rugby. Au poste de talonneur, Facundo Bosch, Thomas Acquier et Vincent Giudicelli, venu de Montpellier, se partageront les tâches. Un effectif qui donne espoir à Joël Rey. "Il y a de la cohésion, plein de petites choses qui peuvent nous amener à franchir un cap. J’espère que la mêlée sera pour nous une bonne rampe de lancement. L’année dernière, elle nous a bien aidés. C’est un secteur qui doit rester important pour nous."

Face à Toulon, la première ligne bayonnaise aura une belle opposition, comme un test pour confirmer les belles dispositions remarquées la semaine dernière. Pour l’entraîneur des avants, ses hommes se confronteront à une adversité différente. "Comme je dis toujours, j’espère qu’on sera à leur niveau. Si c’est le cas, ce sera un bon point. Ils ont un bel effectif. Les grands noms sont à Toulon même si j’ai confiance en mes joueurs. Ce sera un test encore au-dessus de celui de Toulouse. Au niveau de l’engagement, ça va lutter… Ça va nous donner une belle évaluation de notre groupe." Le défi est lancé, un des beaux défis de cette rencontre en tout cas…

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