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Top 14 - Ugo Mola et Matthis Lebel fiers de la jeune garde toulousaine malgré la défaite à Bayonne

Par Pablo ORDAS
  • Matthis Lebel et les Toulousains n'ont pas démérité sur la pelouse de Jean-Dauger.
    Matthis Lebel et les Toulousains n'ont pas démérité sur la pelouse de Jean-Dauger. Icon Sport - Icon Sport
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Toulouse Incapable de résister au banc bayonnais, la jeunesse toulousaine a craqué sur la dernière demi-heure. Mais avant ça, le Stade avait tenu tête à l’équipe basque…

"Il y a quelques années, nos jeunes prenaient 50 ou 60 points à l’extérieur. Là, ils n’en prennent que 25. Est-ce qu’on a progressé ? Peut-être. Est-ce qu’ils se sont aguerris ? Certainement." Vendredi soir, c’est un Ugo Mola loin d’être résigné, qui s’est présenté face à la presse pour évoquer la défaite de son équipe à Bayonne (26-07). S’il ne s’est pas attardé sur "l’absurdité de ce championnat", où le Stade joue sans dix-sept de ses meilleurs éléments, le technicien a tenu à saluer le visage affiché par ses joueurs, dont il a apprécié "l’énergie".

Le hic ? C’est qu’il a manqué un peu d’expérience et de qualité au jeune banc toulousain, pour rivaliser pendant plus de cinquante minutes, face à une équipe de Bayonne qui a su faire la différence dans la dernière demi-heure. "Le drop de Camille Lopez, avant la pause, leur donne une bouffée d’oxygène. En deuxième mi-temps, nous avons eu du mal à avoir la main sur le ballon dans leur camp. On a eu du mal à sortir du nôtre et ils ont été pragmatiques", analysait, un peu plus tôt, Matthis Lebel.

Pour sa sixième saison avec le groupe professionnel et malgré ses 24 ans, l’ailier – ou arrière – rouge et noir faisait figure d’ancien, vendredi, au Pays basque. "Je ne sais pas si la défaite est logique, disait-il. On ne joue pas pour perdre. On avait vraiment des intentions, celles de faire un résultat ou de montrer un bel état d’esprit. Sur ça, je pense qu’on a répondu présent. Le score peut paraître un peu lourd. Nous avons rentré beaucoup de jeunes. On va être amené à les revoir. L’état d’esprit reste le point sur lequel on peut s’appuyer pour bâtir sur le reste de la saison."

La visite de Ntamack, la présence de Dupont…

Il faut dire que Toulouse est désormais habitué à faire confiance à ses jeunes, lorsque les meilleurs ne sont pas là, le Stade étant redevenu, depuis plusieurs années, le principal pourvoyeur d’internationaux en équipe de France. Pour autant, les joueurs restés en club entretiennent des rapports étroits avec les sélectionnés. Vendredi soir, par exemple, Anthony Jelonch et Antoine Dupont avaient fait le (court) déplacement entre Capbreton et Bayonne pour assister à la rencontre, depuis le banc de touche.

Dupont a d’ailleurs été ovationné, à plusieurs reprises, par le public de Jean-Dauger. La veille, c’est Romain Ntamack qui était passé à l’hôtel des Toulousains. "Nous échangeons avec eux, ils peuvent nous faire des retours, poursuit Lebel. Je pense qu’Antoine se fera un plaisir d’échanger avec les coachs. Ils ne nous lâchent pas, nous sommes derrière eux. Ça a toujours été comme ça au Stade toulousain." Et en leur absence, le message, en interne, est clair. "Quand on porte ce maillot, il faut renvoyer la meilleure image possible du club, au moins, sur l’état d’esprit", insiste Lebel. Ça a été le cas, vendredi soir.

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Les commentaires (1)
Gcone1 Il y a 8 mois Le 20/08/2023 à 20:44

Quel intelligent et respectueux discours !