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Top 14 - Le Racing lance sa nouvelle ère à la Paris-la-Défense-Arena

Par Paul Arnould
  • Les Racingmen de Baptitste Chouzenoux ont dû intégrer beaucoup de nouvelles choses durant la présaison. Mais ils devraient être très dangereux quand même !
    Les Racingmen de Baptitste Chouzenoux ont dû intégrer beaucoup de nouvelles choses durant la présaison. Mais ils devraient être très dangereux quand même ! Icon Sport
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Une nouvelle page s’ouvre à la Paris-la-Défense-Arena, celle du nouveau Racing 92 de Stuart Lancaster. Avant d’affronter l’UBB, tous les espoirs sont permis.

Ah, les premières fois ! Un moment magnifique. Magique. Les papillons dans le ventre. Le stress de mal faire. Mais l’excitation de réussir. L’Anglais Stuart Lancaster, qui est arrivé à Nanterre le 24 juin dernier pour remplacer à la tête du sportif Laurent Travers – passé de manager à président du directoire après dix ans de bons et loyaux services – ressentira sans doute cette émotion toute particulière au moment d’arriver à la Paris-la-Défense-Arena. Et si certaines premières sont plus importantes que d’autres, vous en conviendrez, il ne faudrait pas tempérer celle-ci, au risque de ne plus rien ressentir du tout. Pour l’ancien sélectionneur de la Rose, ce premier match officiel face à l’UBB, demi-finaliste courageux de la saison dernière qui a aussi entamé une nouvelle ère avec Yannick Bru, a tout d’un immense piège, tant les matchs amicaux ont montré que son Racing n’était pas encore complètement prêt. Mais qu’importe ! L’émotion doit prendre le pas sur la raison. Et des arguments, le Racing en a à faire valoir avec l’ailier fidjien Wane Naituvi, déjà marqueur en amical et qui risque de poser bien des problèmes aux défenses du Top 14, l’ouvreur Tristan Tedder, qui a ses repères dans les Hauts-de-Seine pour y avoir joué un match d’exception la saison dernière avec l’Usap, ou encore le troisième ligne Jordan Joseph pour son acte II avec le club qui l’a révélé. "Les joueurs ont beaucoup de choses à assimiler avec nos nouveaux principes de jeu, confiait il y a encore quelques jours Dimitri Szarzewski. Beaucoup de choses ont changé lors de l’intersaison. Une page s’est tournée. Au niveau du jeu, toutes nos annonces ont changé, notre système a évolué. Maintenant, même si nous sommes repartis d’une page vierge, le Racing a une identité et nous ne l’avons pas changé non plus."

Gagner coûte que coûte

Alors tant pis si tout n’est pas parfait face aux Bordelais. La conquête défaillante, ce leitmotiv de la saison dernière encore d’actualité, au point de faire reconnaître l’évidence à Wenceslas Lauret après la défaite contre Brive : "Que ce soit en touche ou en mêlée, nous nous sommes fait "chacailler"" ? Elle ne deviendra pas en une semaine un mastodonte. Le jeu d’attaque ? "Il y a eu beaucoup d’approximations et d’imprécisions", avouait encore le troisième ligne à Biars-sur-Cère, et sauf miracle, il faudra encore du temps à la ligne de trois-quarts francilienne pour se roder et à sa charnière pleine d’espoir (Le Garrec – Tedder) pour trouver ses marques. L’idée, samedi, sera avant tout de réussir ce premier rendez-vous. Et de ne pas gâcher une fête qui s’annonce belle. En clair, la gagne, camarades Racingmen !

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