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ProD2 - Yvan Reilhac veut remettre Montauban à la mode

Par Loïc Bessière
  • Yvan Reilhac, ici au soutien de Yoan Cottin, va faire ses débuts en championnat avec Montauban ce vendredi.
    Yvan Reilhac, ici au soutien de Yoan Cottin, va faire ses débuts en championnat avec Montauban ce vendredi. Photo DDM - Marie-Pierre Volle
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Après deux saisons galères à Montpellier puis à Pau, le centre veut retrouver du plaisir à Sapiac. Mais il vient aussi avec des ambitions collectives.

Fondateur d’une marque de mode YMA Romance avec sa compagne, Yvan Reilhac a-t-il eu un rôle dans la conception des nouveaux maillots de Montauban ? "Non, quand même pas, lâche-t-il, en riant. Mais le club a voulu être authentique et atypique en faisant soi-même ses propres maillots avec sa propre marque." Le centre de 28 ans est arrivé au club la mi-juillet, un mois après la reprise de l’entraînement. Il ne pense donc pas que tous les membres du groupe soient au courant de son goût pour la mode. "Je viens d’arriver, je reste encore discret sur certains points de ma personnalité", complète-t-il. Dans le Tarn-et-Garonne, il ne compte pas se prendre pour Karl Lagerfeld.

Il souhaite surtout retrouver goût au rugby sous la tunique verte et blanche, après des galères à Montpellier, mis à l’écart par Philippe Saint-André, puis à Pau, où il était prêté. Mais où son temps de jeu a été famélique : sept rencontres toutes compétitions confondues, la dernière le 22 janvier. "Je sors de deux saisons et demie assez dures, mentalement surtout, confesse-t-il. Le joueur commençait à empiéter sur l’homme. Je veux retrouver du plaisir en me levant le matin à l’entraînement. Je veux essayer de jouer, d’être épanoui dans ce projet, où je peux m’investir, pour avoir un impact, chose que je n’ai pas eue depuis quelque temps. C’est pour ça que je suis allé en Pro D2."

Refaire de Sapiac une forteresse

À Montauban, Yvan Reilhac retrouve quelques visages connus. Certains côtoyés à Montpellier en espoir, d’autres en équipe de France, chez les jeunes. Mais surtout son ancien entraîneur au MHR, Pierre-Philippe Lafond. "Sa présence a beaucoup joué dans mon choix ! Montauban, ce n’est pas une équipe que je connaissais vraiment et je n’ai pas d’attache particulière avec cette ville. "PP" m’a appelé. Nous nous sommes très bien entendus à Montpellier", lance-t-il. S’il avoue connaître le Pro D2 seulement au détour des quelques rencontres regardées pour voir jouer des amis, il a hâte de découvrir ce nouveau championnat. Et d’aider l’USM à retrouver la première partie de classement, après une année dernière compliquée, achevée à une treizième place.

"On sent que le groupe est un peu marqué par la saison dernière qui a été compliquée. Je ne connais pas encore le Pro D2, mais quand je vois les entraînements et le niveau des joueurs, je me demande comment ils ont pu manquer leur saison, l’année passée. Il y a vraiment un effectif de qualité", détaille-t-il. Pour que les Vert et Blanc retrouvent des couleurs, Yvan Reilhac souhaite faire de leur antre une forteresse. "Sapiac, c’est un stade que tout le monde connaît, conclut-il. Avant de signer à Montauban, je connaissais l’expression "Sapiac ça pique". Je me suis toujours dit que cela devait être un stade rude, un peu à l’ancienne et on m’a prévenu que jouer à Sapiac ce n’est pas simple pour les autres équipes. On va faire en sorte que cela perdure." Cela commence dès aujourd’hui, face au promu drômois !

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