Coupe du monde 2023/XV de France - Dorian Aldegheri et Melvyn Jaminet marquent des points sans jouer après le premier match face à l'Écosse
Pas sur la feuille de match en Écosse, Dorian Aldegheri et Melvyn Jaminet ont tout de même marqué des points après la performance manquée de leurs concurrents directs.
S’il faut, dans certains secteurs, se triturer l’esprit pour déceler les concurrences (combien de piliers gauches ? Combien de deuxième ou troisième ligne ? Les profils de centre-ailier seront-ils privilégiés?), c’est plus simple pour quelques cas. Il y aura par exemple trois piliers droits dans la liste finale. Sachant que Uini Atonio est intouchable et que Sipili Falatea est considéré comme le finisseur idéal, le dernier billet se jouerait entre Demba Bamba et Dorian Aldegheri. Or, le Lyonnais fait partie des rares à avoir peut-être perdu du crédit à Edimbourg. Pénalisé en mêlée en première période et sorti touché à une cheville après la pause, il n’a pas profité de cette opportunité pour marquer les esprits. Ce qui, par voie de conséquence, pourrait faire les affaires du Toulousain, qui a déjà apporté des garanties quand il avait été titularisé en Angleterre pendant le dernier Tournoi des 6 Nations. C’est le paradoxe : même pas du déplacement à Edimbourg, il est considéré comme un des gagnants du week-end. À l’instar de Melvyn Jaminet, parmi les six joueurs français en tribunes samedi. Pour lui aussi, les choses sont claires : il y aura deux arrières à la Coupe du monde et Thomas Ramos est incontournable.
Dulin n'a pas saisi sa chance
Dès lors, ce sera Brice Dulin ou lui. S’il n’a pas raté sa prestation, le Rochelais - promu capitaine de cette équipe expérimentale – n’a pas saisi sa chance pour autant. Rassurant sous les ballons hauts et plutôt efficace au pied, il a commis plusieurs erreurs, dont une passe imprécise d’entrée et un plaquage raté en bout de ligne (heureusement, l’essai écossais fut annulé), et n’a pas assez pesé offensivement. Dès lors, Jaminet sait qu’il devra prouver lorsqu’il sera sur le terrain, plus sûrement à Nantes, s’il veut prendre de l’avance dans la hiérarchie. D’autres connaissent une situation similaire : le pilier gauche Reda Wardi, qui peut garder l’ascendant sur un Jean-Baptiste Gros quelconque samedi ; Baptiste Serin, qui a besoin de plus de dix minutes pour espérer doubler Baptiste Couilloud ; Arthur Vincent, dont l’enthousiasme peut venir mettre Yoram Moefana en danger ; ou Gabin Villière, qui doit enfin rejouer en sélection pour régler les débats à l’aile.
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