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Top 14. Portrait - Saga UBB : l’heure des grands changements pour Carlü Sadie

  • International - Carlü Sadie rejoint l'UBB cette saison
    International - Carlü Sadie rejoint l'UBB cette saison PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Carlü Sadie - pilier droit de l’UBB. Le Sud-Africain fait enfin le grand saut en s’engageant en France. Un pays qui l’a toujours attiré et dans lequel il retrouvera plusieurs de ses anciens coachs aux Sharks.

Mais si, vous avez déjà vu Carlü Sadie. En 2019, lors de la période Coupe du monde, le Sud-Africain avait disputé six matchs avec le Stade français, en tant que joker. Bon, si vous ne vous en rappelez pas, c’est sûrement parce que cette première expérience dans l’hexagone fut quelque peu compliquée. "J’avais 21 ans et j’ai découvert un rugby très dur en France, très physique, se rappelle l’ancien soldat rose qui est directement rentré en Afrique du Sud suite à ce petit échec. Je sentais que j’avais encore des choses à faire en Afrique du Sud. Je ne pouvais pas dire à ma femme d’aller en France sans être marié. Mais je savais que j’allais revenir un jour."

Ce jour est donc venu puisque Sadie s’est engagé avec l’UBB. Un choix largement guidé par le fait qu’il retrouve en Gironde plusieurs de ses anciens coachs chez les Sharks de Durban, comme Yannick Bru, Akvsenti Giorgadze ou encore Noel McNamara. "Yannick est un bon coach et une bonne personne, souligne Sadie. En plus, c’est un ancien talonneur ! Il m’aide beaucoup sur la mêlée et est aussi passionné par les rucks. Il veut que je développe mon jeu et que je sois meilleur dans les déblayages, dans le fait de porter la balle et mettre de gros tampons."

Une forte concurrence à l’UBB

D’ailleurs, dans son style de jeu, Sadie est compatible avec le championnat français. C’est une des raisons qui ont poussé Yannick Bru à le recruter du côté de Bordeaux-Bègles : "Carlü a plus les pieds dans le Top 14 que dans le Super Rugby. C’est un pilier afrikaans, très axé sur les phases statiques. Il est capable d’avoir un superpouvoir en mêlée fermée. Je crois qu’il a envie de montrer que de son expérience mitigée au Stade français ne le représentait pas. Tout ça fait un cocktail un peu revanchard qui m’a bien plu." Quant au côté mental de la chose, le pilier est un joueur qui doit retrouver un peu de confiance. Bru pense même que ce nouveau projet en France était primordial afin que Sadie retrouve la joie de jouer. "Je crois qu’il n’était pas très heureux aux Sharks. Le plus gros ennemi de Carlü, c’est lui-même. Psychologiquement, il peut se tromper d’objectif. À Durban, il était en concurrence avec un Springbok, Thomas du Toit et c’était dur pour lui d’avoir du temps de jeu en sachant qu’Ox Nché peut aussi jouer à droite."

Si à l’UBB, la concurrence sera aussi âpre avec la présence de Ben Tameifuna, Sipili Falatea, voire Lekso Kaulashvili, le principal intéressé confirme cette envie de grand changement. "Un jour, ma femme m’a dit : "Tu dois foncer et te faire plaisir en jouant." Et me voilà ici." À l’heure de découvrir une nouvelle culture et de se lancer ce gros défi dans sa carrière, Sadie à en mémoire son grand-père, décédé en cours de saison. Il est aussi une des raisons de ce besoin d’ailleurs. "Il était très proche de moi et était un passionné de rugby. Il croyait vraiment en moi. Lorsqu’il est mort, je me suis dit qu’il était l’heure d’explorer de nouvelles choses et de m’amuser en jouant. C’est ce qu’il m’aurait dit de faire." 

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