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XV de France - Les minots, en demie de la Coupe du monde U20 font leur fierté

Par Paul Arnould
  • Arthur Vincent, double champion du monde moins de 20 ans, est l’exemple de la continuité et du travail transversal entre les Bleus et les Bleuets. Arthur Vincent, double champion du monde moins de 20 ans, est l’exemple de la continuité et du travail transversal entre les Bleus et les Bleuets.
    Arthur Vincent, double champion du monde moins de 20 ans, est l’exemple de la continuité et du travail transversal entre les Bleus et les Bleuets. France rugby - Julien Poupart
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D’Arthur Vincent, double champion du monde, à François Cros, ancien capitaine des Bleuets, l’ensemble du XV de France suit avec attention les résultats des moins de 20 ans à la Coupe du monde.

Plusieurs milliers de kilomètres les séparent, mais les joueurs de l’équipe de France ne lâchent pas du regard les performances de leurs cadets, engagés dans la défense de leur double titre en Afrique du Sud. Il faut dire que beaucoup sont passés par là il y a quelques années, à l’image d’Arthur Vincent, deux fois sacré champion du monde en 2018 et 2019. "Forcément nous les suivons, d’autant plus avec les résultats qu’ils ont. On est très impressionnés. C’est top de voir qu’il y a de la continuité et un travail transversal effectué avec les moins de 20 ans." Ce lien qu’évoque le centre de Montpellier ne date pas d’hier. Les deux staffs ont travaillé ensemble, celui de Fabien Galthié n’hésitant pas à échanger en profondeur avec les hommes de Sébastien Calvet. William Servat confirmait : "Il y a beaucoup de personnes que j’apprécie dans ce staff. On a partagé des moments à Marcoussis pour prendre le temps de travailler ensemble. Ils sont dans le projet et dans le prolongement de ce qu’on fait ici."

Parmi les quarante-deux éléments présents à Monaco, Louis Bielle-Biarrey et Emilien Gailleton illustrent bien cette passerelle entre les A et les moins de 20 ans, que pourrait franchir peut-être plus rapidement que prévu un Posolo Tuilagi irrésistible en Afrique du Sud. À ce sujet, William Servat ne tranchait pas : "Il y a toujours des joueurs qui arrivent, nous avons avec nous Louis Bielle-Biarrey et Emilien Gailleton. Donc pourquoi pas, aucune porte n’est fermée. Mais chaque chose en son temps."

Le plaisir comme ligne directrice

En plus d’être performants sur le terrain, les Bleuets inondent de bonheur les suiveurs et leurs aînés. "Nous nous sommes régalés à les regarder, s’enthousiasmait François Cros. Il n’y a pas de raison que ça ne continue pas." William Servat, mondialiste en 2011, évoquait la notion de plaisir. "Regardez leur comportement, leur sourire. Cette jeune génération est performante parce qu’elle prend du plaisir sur le terrain. À partir du moment où les joueurs arrivent à donner 100 % de ce qu’ils sont capables de faire dans cette forme de liberté, et avec la qualité qui est présente, on se retrouve avec des matchs qui donnent du plaisir à tout le monde."

Les similitudes sont nombreuses entre les deux équipes, jusqu’aux résultats récents, à l’instar du dernier Tournoi où une défaite en Irlande avait mis fin aux rêves de grand chelem et de victoire finale pour les Bleus comme les Bleuets. En Afrique du Sud, les coéquipiers de Baptiste Jauneau sont à la poursuite de leur troisième titre mondial consécutif pour s’approcher du record de la Nouvelle-Zélande, entre 2008 et 2011. "Ils vont nous montrer la voie, je l’espère", s’imaginait François Cros. "C’est une grosse génération", assurait Arthur Vincent. Encore un point commun.

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