Abonnés

Coupe du monde 2023 - Le XV de France a les yeux rivés vers le monde, sa destination finale

  • Les Bleus sont dans les starting blocks.
    Les Bleus sont dans les starting blocks. Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Dimanche, les 42 Tricolores appelés par le sélectionneur Fabien Galthié se sont réunis à Monaco afin de débuter les neuf semaines de préparation qui les conduiront, tous ou presque, jusqu’au match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande, le 8 septembre prochain. La pression monte, on dirait…

Cette fois-ci, la Coupe du monde est bel et bien lancée ! Réunis depuis ce dimanche à Monaco, les 42 Tricolores appelés il y a dix jours par Fabien Galthié et son staff resteront sur le Rocher jusqu’au 14 juillet, seront mis au repos dix jours durant au terme de ce premier rassemblement et enchaîneront, fin juillet, avec un mini stage de trois jours à Marcoussis puis deux semaines d’entraînement à Capbreton, dans les Landes. Les matchs amicaux, eux, s’étaleront au fil du mois d’août et sont au nombre de quatre, quand les prédécesseurs de « Galette » en avaient toujours fait disputer un de moins à leurs hommes. À ce sujet, le sélectionneur explique : « C’est inédit mais c’est à mon sens le choix le plus cohérent. Il faut arriver avec des matchs pour démarrer une Coupe du monde, ça me semble évident. Vous allez me dire que l’on s’expose ainsi à des risques de blessure mais on connaît la règle du jeu. »


Est-on aujourd’hui aux prémices d’un chemin qui pourrait s’achever, dans l’idéal, au soir du 28 octobre avec la Coupe du monde entre les mains ? Toujours est-il que dans l’histoire, jamais une sélection tricolore n’a abordé l’événement avec autant de certitudes et de légitimes raisons d’espérer le plus beau des dénouements : « Nos 80 % de victoires sur ces quatre saisons nous donnent un peu plus de force, assure le manager Raphaël Ibanez. Nous sommes là où nous voulions être, c’est-à-dire sur la même ligne de départ que les autres nations. » Pour rappel, la prépa des Bleus devait initialement démarrer au cœur de la forêt amazonienne, en Guyane et aux côtés des légionnaires français. Cette excursion avait finalement été annulée, le staff médical du XV de France craignant que dans ce contexte hostile, en pleine brousse, Antoine Dupont et ses coéquipiers ne s’exposent à de malencontreux accidents.

Un été en famille

En sus du côté inédit des quatre matchs amicaux prévus cet été, les Bleus bénéficieront aussi d’une parenthèse familiale au mois d’août, Fabien Galthié, Laurent Labit et Thibaut Giroud - déjà tous présents lors du Mondial japonais - s’étant rendu compte en 2019 à quel point l’absence de leurs proches avait pu toucher les joueurs du XV de France : « On a choisi le site de Capbreton parce qu’on voulait faire vivre à nos joueurs et notre staff une préparation équilibrée dans un cadre différent, justifie le sélectionneur. Nous ne serons pas à l’hôtel mais dans la nature, dans un village. Chaque membre du staff et du groupe aura une maison à disposition - un bungalow, une tente, cela dépendra en fait du statut de chacun. Plus sérieusement, chacun aura l’opportunité de vivre avec sa famille la préparation lors des trois semaines du mois d’août : parce que depuis trois ans, nos familles ont été présentes à chaque moment fort de l’aventure. » Le coach des avants William Servat, pour avoir été Mondialiste en 2011, cautionne pleinement l’initiative, censée amener de la fraîcheur mentale et offrir des moments d’oxygénation avec les proches.

« Si je me remémore le passé, le plus dur pour moi, lors de la Coupe du monde, avait été de ne pas voir ma famille pendant autant de temps », témoigne l’ancien talonneur. « On est la famille France, appuie Raphaël Ibanez, capitaine du XV de France en 2007. Un joueur joue aussi pour les siens. Il faut mobiliser toutes les énergies. » Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de la préparation estivale des Tricolores, il faut enfin retenir que la liste des 42 joueurs donnée fin juin par Fabien Galthié n’a rien de figée et sera à même d’évoluer, tout au long de l’été, soit jusqu’à ce que le staff des Bleus communique, le 21 août, le groupe définitif des 33 individus amenés à disputer l’épreuve reine.

Bien sûr, les cadres (sauf blessures) savent déjà qu’ils seront de l’aventure mais, pour les autres, l’idée est de les convaincre que tout reste possible jusqu’au bout. « Tous les mardis, conclut le sélectionneur, nous effectuons notre cycle de ranking (classement, NDLR) par poste et de un à six. Cela fait un total d’environ cent joueurs, qui ont été tous informés qu’ils sont en capacité de participer au Mondial. Une Coupe du monde, c’est long, et une préparation l’est tout autant. J’invite donc l’élite du rugby français à se préparer à monter à tout moment dans le bus de l’équipe de France. » Celui-ci desservira les gares de Monaco, Marcoussis, Capbreton et aura pour terminus le Stade de France.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (2)
CasimirLeYeti Il y a 9 mois Le 02/07/2023 à 17:42

On y verra plus clair après le match de préparation contre les Fidji à Nantes le Samedi 19 août (21h05), bien que je ne pense pas que l'équipe type y soit aligné, il y aura certainement lieu à un départage entre des concurrents directs pour les 10 dernières places (en dehors des 15 titulaires et des 8 finisseurs) ; la dernière "fournée" pour le stage du 7 août à Cap-breton (Landes) devrait donc éclairer notre lanterne sur le sujet...

CasimirLeYeti Il y a 9 mois Le 02/07/2023 à 16:49

Tout le monde à envie de monter dans ce bus, mais il n'y aura pas de place pour tout le monde !