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Coupe du monde U20 - Les Bleuets comme des patrons face aux Baby Blacks

Par Vincent Franco
  • Marko Gazzotti et les Bleuets ont rendu une copie presque parfaite.
    Marko Gazzotti et les Bleuets ont rendu une copie presque parfaite. Steve Haag / Icon Sport
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Larges victorieux de la Nouvelle-Zélande, les Français continuent d’impressionner dans cette Coupe du monde. Le talent et la maturité de cette équipe donnent des raisons de voir (très) grand.

Et dire que certains ont encore 18 ans… Ces Bleuets sont impressionnants. Ils sont nombreux à en sourire mais c’est un fait : cette équipe de France des moins de 20 ans donne l’impression de ne pas boxer dans la même catégorie que ses adversaires. Ne nous enflammons pas, cette génération faite de minots nés en 2003 et 2004 n’a encore rien gagné mais profitons tout de même. Ce jeudi après-midi, cette jeunesse française a transformé des rugbymen néo-zélandais en hommes impuissants. Incapables de rivaliser face à la puissance tricolore, les Kiwis ont passé une grande partie de la rencontre à se faire traîner dans la boue pour le rouleau compresseur bleu.

Victimes collatérales, leurs maillots blanc pourront en témoigner. Mais au final, cette domination n’est-elle pas logique ? Tous les membres - ou presque - de cet effectif hexagonal ont goûté au monde professionnel. Des rencontres de haut niveau qui forgent : « Cette magnifique victoire est à mettre au crédit de tout le rugby français, s’extasie Sébastien Calvet, le manager. Grâce à la confiance qui leur est accordée en club, nos joueurs sont meilleurs psychologiquement que leurs homologues. Ils savent gérer les temps faibles et punir quand il le faut. Ils ne paniquent jamais et les résultats le démontrent. »

La bataille du jeu au pied à sens unique

Le staff l’avait avoué avant la rencontre : il voulait remporter la bataille du jeu au pied. On dirait que le message est bien passé. Au coup d’envoi, trois joueurs pouvant évoluer à l’arrière couvraient le deuxième rideau tricolore (Ferté, Attissogbé, Drouet). Un choix fort pour repousser le plus loin possible les Néo-Zélandais. En plus de ce trio infernal, la charnière composée de Baptiste Jauneau et Hugo Reus était chargée de mener la barque bleue sur un terrain détrempé et digne d’une rencontre amateur. Mais rien ne dérègle les prodiges tricolores.

Chaque coup de pied a été efficace comme l’explique Sébastien Calvet : « Nos botteurs ont parfaitement manœuvré la Nouvelle-Zélande. Jusqu’à présent, nous voulions laisser le ballon sur le terrain et bien monter en défense. Lors de ce match, aucun risque n’a été pris. On a même trouvé des touches dans nos 50 mètres mais le plus important était de stopper les actions. Et puis, même quand ça ne sortait pas, on touchait les coins, de manière à enfermer les attaquants. »

En face, les Océaniens ont eux commis énormément d’erreurs qui n’ont aidé en rien leur huit de devant, déboussolé face à la puissance de Posolo Tuilagi, Zaccharie Affane ou encore Marko Gazzotti. Ces Bleuets sont tellement faciles qu’ils rendraient même une victoire bonifiée face aux Baby Backs anodine. Il ne faut surtout pas. Ce nouveau succès à cinq points, le deuxième en deux matchs, confirme une chose : la France est la grande favorite à sa propre succession dans ce Mondial, n’ayons pas peur des mots. Et au fond, on espère ne pas se tromper…

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