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Finale Top 14 - Antoine Hastoy : le prix de la découverte au Stade de France

Par Nicolas Augot
  • Antoine Hastoy sur la pelouse du Stade de France ce samedi soir en finale de Top 14.
    Antoine Hastoy sur la pelouse du Stade de France ce samedi soir en finale de Top 14. Icon Sport - Icon Sport
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Meilleur réalisateur de la Champions Cup et décisif notamment face aux perches en finale contre le Leinster, l’ouvreur Rochelais a manqué deux pénalités et un drop au stade de France. Dommage car Antoine Hastoy avait parfaitement dirigé son équipe.

La saison d’Antoine Hastoy a été folle. L’ouvreur, venu de la Section paloise, s’est tout de suite imposé comme le maître à jouer de La Rochelle, celui capable de résister à la pression pour réciter à la perfection le plan de jeu de Ronan O’Gara, devenu son mentor depuis son arrivée. Il a été un des grands artisans dans la quête de la deuxième étoile, terminant meilleur réalisateur de la Champions Cup alors qu’il disputait cette compétition pour la première fois. Depuis le sacre de Dublin, où il avait réussi un 100% dans ses tentatives de but en terrain hostile, il était impatient de vivre ses premières phases finales du Top 14 avec l’espoir de jouer pour la première fois de sa carrière au Stade de France. "Je suis déjà excité et j’ai hâte d’y être, se réjouissait-il après la victoire face à l’Union Bordeaux-Bègles en demi-finale. Ce sont des premières partout pour moi cette année donc j’espère qu’elle sera aussi souriante que les autres." Ce samdi, pour sa découverte de l’enceinte dynonisiene, il a encore été un stratège impitoyable, effectuant toujours le geste juste pour maintenir Toulouse dans son camp.

82% de réussite cette saison

Néanmoins, le buteur rochelais a été moins en réussite dans ses tentatives face aux perches. Lui que l’on pensait insensible à la pression depuis ses premières apparitions avec Pau à l’âge de 21 ans, devenant très rapidement le chouchou du Hameau et le maître à jouer de la Section, a manqué ses deux premières tentatives de pénalité (4e, 27e) dans des positions certes excentrées mais qui ne sont pas rédhibitoires pour un buteur de sa trempe. Alors qu’il affichait un taux de réussite de 82%, toutes compétitions confondues cette saison, Antoine Hastoy a donc été en-dessous de ses standards habituels avec six coups de pieds réussis en huit tentatives, soit 75% de réussite. Car l’ouvreur rochelais n’a pas été atteint par ses deux premiers échecs, réalisant ensuite un sans faute. Néanmoins, les six points oubliés en route dans le premier acte ont pesé lourds dans la balance finale, même si son homologue Thomas Ramos a aussi connu un échec.

Surtout, Antoine Hastoy a manqué l’occasion d’être décisif en seconde période, manquant un drop alors qu’il était parfaitement mis sur orbite par le travail de ses avants sur une pénaltouche lointaine. Il avait alors l’occasion de donner de nouveau sept points d’avance aux siens (54e). Un exercice où il s’illustre rarement puisqu’il n’en a réussi que deux depuis le début de sa carrière. C’était la saison dernière avec la Section paloise. Mais jusqu’à la chevauchée fantastique de Romain Ntamack, il était facile de penser qu’il avait dominé son vis-à-vis en livrant une copie bien plus propre dans la gestion du jeu et l’utilisation du ballon. Mais le Toulousain a su être décisif au meilleur des moments, alors que l’on retiendra certainement les neufs points manqués au pied par Antoine Hastoy. Cruel tant il a été un des grands hommes de la saison.

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Les commentaires (1)
style17000 Il y a 10 mois Le 20/06/2023 à 07:35

C'est une année d'apprentissage à ce niveau, gageons qu'il soit meilleur l'année prochaine, pour moi qu'il bute, c'est seulement un plus, le véritable rôle d'un ouvreur, ben...c'est d'ouvrir ! Trouver les meilleures solutions pour amener son équipe, à la victoire et faire briller les arrières ! Le vrai rôle d'un ouvreur, c'est d'être créatif aussi bien que réaliste, un chef d'orchestre, en quelque sorte !
Et pour l'instant, je n'ai rien vu de tel chez lui, mais il en a le potentiel, ça c'est certain !