Finale Top 14 - "Je suis convaincu d'avoir sifflé avant le contest de Thomas Berjon" : Tual Trainini a suivi le protocole
À quatre minutes du coup de sifflet final, les Rochelais pensaient avoir obtenu une pénalité sur un grattage de Thomas Berjon mais Tual Trainini a rendu le ballon aux Toulousains. Il s’explique.
La dernière action toulousaine est venue d’une mêlée ordonnée par Tual Trainini, qui a rendu le ballon à Antoine Dupont alors que Romain Ntamack semblait avoir manqué de soutien au sol, laissant penser lors du coup de sifflet que les Rochelais venaient d’obtenir une nouvelle pénalité à moins de vingt mètres en face des perches toulousaines.
L’arbitre a tout de suite signalé qu’il s’agissait d’un arrêt du temps : "Sur ce genre de situation, lorsque l’on a un doute sur la santé d’un joueur, on arrête le jeu immédiatement. Le jeu reprend alors par une mêlée en faveur de l’équipe en possession du ballon au moment de l’arrêt. Quand je vois Quentin Lespiaucq-Brettes, montrant des signes clairs d’un joueur commotionné, j’ai préféré arrêté immédiatement le jeu et pour moi Toulouse avait le ballon à ce moment-là. J’ai donc attribué une mêlée pour le Stade toulousain."
Pourtant, Thomas Berjon pensait avoir réalisé le geste de la victoire avec un grattage sur un Romain Ntamack esseulé : "Je ne peux pas pendre en compte le contest de Thomas Berjon car je siffle avant. Grégory Alldritt vient évidemment me poser la question et à juste titre, d’ailleurs. Il me semble en plus que Thomas Berjon n’a pas une attitude légale sur le contest. J’ai l’impression qu’il a les coudes au sol au moment où il attaque le ballon."
"Mon assistant me dit que le Rochelais est en quatre appuis"
Ce K.-O. a donc entraîné un coup de sifflet qui a particulièrement frustré Romain Sazy, entrant sur la pelouse à la fin du match pour en discuter avec Tual Trainini. "Je comprends la frustration des Rochelais car c’est une situation qui aurait pu, selon eux, leur permettre de se retrouver avec une pénalité et ainsi sceller leur victoire. Mais j’en ai discuté avec des membres du staff rochelais après le match, ils étaient plutôt reconnaissants que je me sois préoccupé de la santé du joueur. C’est un des moments clés de la rencontre. Nous en avons toujours quatre ou cinq à gérer dans une rencontre et celui-ci en fait clairement partie mais j’ai suivi le protocole. Je suis convaincu d’avoir sifflé avant le contest, tout du moins de m’être arrêté immédiatement, mais je comprends le besoin d’éclaircissement. Mon arbitre assistant est aussi formel et me dit tout de suite que le Rochelais est en quatre appuis à vitesse réelle. Un ralenti passe dans le stade mais je ne le vois pas car je me préoccupe du joueur blessé. Mais il semble confirmer ce premier avis."
Pour le manager maritime, il ne fait aucun doute que son demi de mêlée remplaçant était dans la règle pour gagner ce ballon mais il ne voulait pas polémiquer : "Sur l’action où Quentin prend le K.-O., nous étions en position de gratter le ballon. À Dublin, on avait pris l’avantage sur ça. L’arbitre arrête le jeu. Mais s’il n’y a pas le K.-O., on aurait eu l’opportunité de gratter et d’avoir trois points." Un fait de jeu qui permettait aux Toulousains de bénéficier d’une dernière munition.
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