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Nationale 2 - Périgueux s'offre le titre face à Vienne

Par Simon Valzer
  • Les Périgourdins resteront dans l'histoire comme les premiers à avoir soulevé le bouclier de Nationale 2.
    Les Périgourdins resteront dans l'histoire comme les premiers à avoir soulevé le bouclier de Nationale 2. Hervé Coste - Hervé Coste
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À l'image de la saison régulière qu'ils ont parfaitement maîtrisée, les Périgourdins ont dominé et remporté la finale face à une vaillante équipe de Vienne.

Avec le recul, on a l’impression que ce CAP était programmé pour être champion de France. Il avait dominé la phase régulière en remportant dix-sept victoires et un nul sur un total de vingt-deux journées. Son parcours en phase finale ne fut pas moins brillant, avec de larges victoires contre Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape en quarts et le Stade métropolitain en demies. Cette finale fut à l’image de ce parcours : Périgueux a parfois été bousculé, comme lors de l’entame ou à l’heure de jeu, quand ces irréductibles Viennois ont marqué deux fois en quelques minutes pour faire passer le score de 25-6 à 25-20. Mais sur l’ensemble du match, il a maîtrisé son sujet. "Pour nous, cette finale ressemble à ce qu’on s’est promis dès le tout premier jour d’entraînement", nous confiait le surpuissant centre fidjien Frederick Hickes, auteur d’un match remarquable. "On a fait preuve d’engagement, de discipline et d’humilité. Nous n’aurions pas gagné si chacun avait fait la sienne. Félicitations à nos adversaires mais aujourd’hui nous nous étions fait une promesse, celle de vaincre. Nous avons assumé notre statut en nous donnant à fond sur chaque match, qu’on prenait comme une finale."

Même écho du côté du capitaine périgourdin, l’insaisissable arrière Djamel Ouchène : "Cette saison, on s’était dit qu’on ne devait jamais perdre deux fois contre la même équipe. On l’a fait. Mais aujourd’hui, j’ai dit aux mecs que si on voulait être champions, on devait se comporter en champions. Ce fut un combat de boxe, chacun s’est rendu coup pour coup. Cette équipe de Vienne nous a mis en danger mais nous n’avons jamais douté. Je tire mon chapeau à nos adversaires qui n’ont pas démérité."

"Djam’, aujourd’hui, il fait beau c’est pour toi, mets les moulées !"

De l’avis de la majorité des Viennois interrogés après la rencontre, cette équipe de Périgueux était bien la meilleure qu’ils avaient jamais rencontré cette saison. Qu’est ce qui a fait la différence ? Un peu tout. Les Dodorgnots possèdent une équipe vraiment complète : une première ligne puissante, même si le talonneur Marinjon s’est montré assez maladroit dimanche, une deuxième ligne haute et mobile, une troisième ligne complémentaire avec un Konate excellent dans le jeu au sol et un troisième ligne centre (Lambert) excellent sur le plan technique et irréprochable dans ses annonces en touche. Derrière, la charnière Faltrept-Caillat a parfaitement guidé le jeu et le centre Hickes a causé des dégâts colossaux dans la défense iséroise, même si celle-ci lui a donné du fil à retordre et ne s’est pas privée de le chambrer à quelques moments. À l’évocation de ce moment, le puissant îlien se marre : "On s’est pas mal cherché avec les trois-quarts de Vienne c’est vrai mais ça fait partie du jeu. Dès le match terminé, on redevient tous des frères." Au sujet du Mélanésien, le capitaine Djamel Ouchène ne tarit pas d’éloges : "Frederick ? Je l’appelle "Ma Machine" ! C’est un mec hors-norme. Il est bosseur et respectueux en dehors du terrain. Il nous a fait beaucoup de bien cette année et encore aujourd’hui."

Citons enfin le capitaine et arrière Djamel Ouchène, au gabarit aussi menu que ses appuis sont déroutants ou ses relances osée. "J’ai toujours eu le goût pour ces relances un peu dingues. Mes coéquipiers m’ont dit avant le match : "Djam’, aujourd’hui, il fait beau, c’est pour toi, mets les moulées !" Alors j’ai mis les moulées et feu !" Et feu, le CAP est champion de France.

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