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Top 14 - Lyon avec de l’appétit face à Bayonne

Par Nicolas Zanardi
  • De par sa puissance au milieu du terrain, Josua Tuisova a encore été un des éléments phares de sa formation face à Bayonne.
    De par sa puissance au milieu du terrain, Josua Tuisova a encore été un des éléments phares de sa formation face à Bayonne. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré des dernières semaines tendues, les Lyonnais ont su mettre un mouchoir sur leurs différends pour décrocher un barrage à domicile. Plus imprévisibles, et donc dangereux, que jamais…

Il n’y a évidemment pas que des avantages à être un club de rugby dans une grande ville aussi estampillée foot que celle de Lyon. Le revers de la médaille ? Il est, au hasard, de n’être accueilli que par quelques centaines de spectateurs, pour la présentation du premier trophée européen jamais remporté par une équipe de sport co’ de la ville… Mais le bon côté ? Il demeure que, contrairement à d’autres concurrents aux phases finales comme Toulon ou Clermont, la pression populaire n’y est que toute relative.

C’est ainsi qu’après avoir passé une dizaine de jours dans un état proche de la crise sportive, les Rhodaniens ont pu tranquillement laisser passer l’orage loin de la vox populi, toute tournée vers la destitution de l’historique président de l’OL Jean-Michel Aulas. De quoi laisser le soufflé retomber, avant d’accueillir 25 000 spectateurs davantage désireux de profiter de la magnifique ambiance de Gerland plutôt que de se passionner pour les coulisses de la qualification. Cela s’appelle du sport business, et si cela manque probablement un brin de passion, c’est parfois tout aussi bien ainsi… "Ces deux semaines n’ont pas été idéales dans la préparation mais on a aussi pris en maturité, appréciait en milieu de semaine Jonathan Pélissié, pour ses adieux à la foule après 17 saisons au niveau professionnel. On arrive à gérer émotionnellement ce genre de passage, à rester dans notre bulle. C’est même devenu une de nos grandes qualités de se réunir, se dire les choses et repartir de l’avant."

Lynn : "On ne doit pas être facile à affronter pour nos adversaires"

Et de l’avant, les Lyonnais semblent définitivement repartis, depuis cette deuxième période d’enfer sur la pelouse de Jean-Bouin qui les a vus infliger un 31-3 au Stade français. Car pour être clair, les Rhodaniens n’ont jamais vraiment laissé de chance aux Bayonnais dans ce huitième de finale informel, malgré quelques cadeaux laissés en route lors d’une énième première mi-temps sur courant alternatif, toutefois égayée par les essais des enfants du club Baptiste Couilloud, Yanis Charcosset et Thibaut Regard. De quoi classer rapidement l’affaire malgré quelques sueurs froides, et affirmer, plus que jamais cette image d’équipe aussi inconstante qu’illisible. "Je vis aujourd’hui bien mieux ces montagnes russes qu’il y a trois-quatre ans où je m’arrachais les cheveux, souriait le coach de l’attaque Kenny Lynn. J’ai pris acte qu’il y a des choses qu’on ne contrôle pas avec ce groupe : je ne connais pas d’autre équipe qui, dans un même match, peut tout rater en faisant n’importe quoi, puis tout réussir. Mais je me console en me disant que Lyon ne doit pas être une équipe facile à affronter pour un adversaire." Ses futurs adversaires girondins ne doivent d’ailleurs pas se dire autre chose, au vu de cette deuxième période plus que convaincante, illuminée par quatre derniers éclairs signés Allen, Guillard, Pélissié et Taofifenua, comme une invitation à rêver en grand…

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