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Nationale 2 - Saint-Jean-de-luz : et si ce treize-là portait bonheur ?

Par La rédaction.
  • Vaincus à Vienne, Saint-Jean-de-Luz devra gagner de avec deux essais transformés de plus pour aller en finale.  Photo DDM - Nedir Debbiche
    Vaincus à Vienne, Saint-Jean-de-Luz devra gagner de avec deux essais transformés de plus pour aller en finale. Photo DDM - Nedir Debbiche
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Les données sont claires pour les luziens qui doivent l’emporter avec deux essais transformés d’écart pour éviter les calculs !

Treize points. Soit,un écart équivalent à deux essais transformés, du moins, pour être sûr et certain de passer sans qu’il soit nécessaire de sortir la calculatrice et le règlement faisant la part belle aux points-terrains. Treize points, donc, car la dernière munition, dimanche dernier, n’a pas abouti au résultat escompté : "Les joueurs ont fait le choix de la touche, c’est comme ça", explique Eric Olazabal , le président appelé à se faire l’écho d’une certaine "frustration". Car au niveau de la tête de pont, comme l’avait également reconnu David Irazoqui à l’issue de ce premier acte remporté par les Nord-Isérois , Saint-Jean-de-Luz "a été pris". "Le pack de Vienne est dense, sa conquête est maîtrisée", poursuit Eric Olazabal qui,en bon dirigeant qui se respecte, espère une très forte affluence aux abords de Kechiloa, toponyme au moins aussi en vogue auprès des autochtones que le "Pavillon bleu" souvent évoqué hors des limites du Labourd.

Aucun regret

Il est vrai que le déroulement d’ensemble de la saison atteste d’une réussite totale, et que nul n’envisage un épilogue "en eau de boudin". Et puis, il y a ce prévisionnel météo plutôt optimiste qui laisse à penser que les Basques vont se lancer à l’attaque "tous azimuts" comme ils savent si bien le faire : "L’essentiel, si élimination il y a, c’est de n’avoir aucun regret, c’est - à-dire que la supériorité du vainqueur ne fasse pas l’objet du moindre doute."

En fait, les protégés de Serge Milhas et de David Irazoqui se présentent en quelque sorte au rattrapage. Du point de vue arithmétique aussi bien que dans le contenu. Il faut savoir que les ballons n’ont pas été utilisés au mieux non plus, d’où un objectif à géométrie variable : rivaliser en mêlée, en touche, dans le petit périmètre, et être capable d’envoyer du jeu rapide vers les extérieurs. N’oublions pas non plus que la dernière réception en date, nonobstant le dénouement miraculeux aux tirs au but, avait eu un petit goût d’inachevé, Fleurance ayant rétabli l’équilibre aux points-terrains.

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