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Pro D2 - Nevers peut nourrir des regrets après sa défaite contre Vannes

Par Sébastien Chabard
  • Christian Ambadiang était très ému à l'issue de la défaite de l'USON face à Vannes.
    Christian Ambadiang était très ému à l'issue de la défaite de l'USON face à Vannes. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Aussi cruelle soit-elle, la défaite face à Vannes referme la meilleure saison comptable des Neversois déterminés à revenir plus forts, sur la trajectoire d’une phase retour exceptionnelle.

L’ascenseur émotionnel a frôlé la surchauffe, jeudi soir au Pré-Fleuri. Douleur instantanée de la défaite, douceur rétrospective du miraculé, promesses des lendemains : présent, passé et futur ont secoué les impressions au shaker, pour les supporters comme pour les acteurs neversois du barrage perdu face à Vannes. « On était sur notre petit nuage, et on est redescendu, résume le troisième ligne Steven David. Le groupe est triste, ça fait chier pour les mecs qui partent. Mais tout ce qu’on a pris, c’est du positif, parce qu’on revient de très loin. On doit s’en servir comme d’une force, pour la saison prochaine. »

Au soir de la douzième journée, quand Nevers retrouvait son nom en face de la quinzième place, il fallait avoir la foi pour imaginer le demi-finaliste sortant de retour en phases finales, comme en 2019 et en 2022. L’Uson l’a fait, pourtant, en bouclant les matchs retour à un rythme effréné pour terminer quatrième avec quatre-vingt-cinq points, son meilleur « score » en Pro D2, soit trois points de plus que l’an dernier.

Rattrapés par l’enjeu

La série de dix matchs sans défaite (huit victoires et deux nuls), coupée net par Vannes, suscite autant d’espoirs que de regrets chez des joueurs conscients d’être passés à côté de leur match : « Vannes était beaucoup plus discipliné que nous. On n’a jamais réussi à mettre en place notre jeu, notre attaque. Il y avait une très grosse conquête en face, on a beaucoup défendu sur notre ligne et on y a laissé des plumes », analyse le demi d’ouverture Yohan Le Bourhis. Moins flamboyants que face à Colomiers, Grenoble ou Agen, les Neversois ont sans doute été rattrapés par l’enjeu : « On avait envie de bien faire, on avait le public derrière nous, alors on se sentait peut-être moins de droit à l’erreur. On ne s’est pas assez lâché. On a des qualités hors normes, on devait jouer, faire bouger davantage le ballon et les joueurs, et on ne l’a pas fait à 100 %. »

Sous la déception perce néanmoins la fierté dans le propos du joueur prêté par Oyonnax en début de saison, et auteur d’une année pleine dans la Nièvre (23 matchs, 129 points) en alternance avec Shaun Reynolds : « On sort d’une année très compliquée. On a relevé la tête, et on aurait pu avoir plus ce soir, sans faire injure à Vannes. Mais je reste fier de notre parcours. Quand je vois tout ce qu’ont fait le staff et les joueurs, je suis persuadé que Nevers est dans la bonne direction. » Avec un turn-over moins massif que l’été dernier, des leaders solides tels que Barjaud, Bastide, Blanc, Derrieux ou Jaminet, des jeunes en plein essor (Kitutu, Plataret, Manevy, Loaloa, Ambadiang) et des recrues au potentiel révélé (Tufele, Elia, Kundiona, David, Erasmus, etc.), la saison prochaine s’annonce moins cahoteuse en bord de Loire.

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