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Top 14- Lyon réalise le parfait hold-up face à Perpignan

Par Nicolas Zanardi,
  • Baptiste Couilloud a libéré les siens grâce à une interception en fin de match.
    Baptiste Couilloud a libéré les siens grâce à une interception en fin de match. Icon Sport - Icon Sport
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Incapables de trouver collectivement la solution malgré une entame de match correcte, le lou ne pouvait qu’en appeler à la révolte et à la remise en question. Une fois de plus...

À quoi peut tenir, une saison ? Parfois, à rien d’autre qu’un minuscule fait de jeu ou un exploit individuel. Car si on ignore évidemment dans quelle partie du classement les Lyonnais termineront leur parcours en Top 14 dans deux journées, nul doute qu’en cas de qualification, les Rhodaniens se souviendront en particulier de deux actions. De deux interceptions, plus exactement. La première à Pau, qui avait vu Tavite Veredamu réussir un retour d’outre-tombe sur Matthias Colombet, sans lequel le Lou aurait pu dévisser vertigineusement au classement. La seconde samedi dernier face à Perpignan, qui vit Baptiste Couilloud chiper au nez et à la barbe des Usapistes la balle d’un match mille fois perdu. Ce dont l’intéressé était d’ailleurs le premier à convenir…

"On va être honnête : ce résultat, c’est un hold-up, grinçait après coup le demi de mêlée international. Le constat, il est à peu près toujours le même depuis quelques matchs : on se jette les ballons dans la tête, on est imprécis, on commet des fautes de main… Pourtant, on avait plutôt bien démarré le match. Le problème est qu’après vingt bonnes minutes, on a commencé à les prendre de haut et on est sorti de notre match… Si Perpignan l’avait emporté, il n’y aurait strictement rien eu à dire."

Un constat assez évident pour faire sortir de ses gonds l’entraîneur de la défense Coenie Basson, lequel assurait que ses hommes s’étaient montrés "irrespectueux". "Ce match, ça a été un "no show" de notre part, soufflait le Suf-Africain. On se précipite, on est égoïste, on a vu trop de choses individuelles. On ne s’est pas respecté, on n’a pas respecté le club, on n’a pas respecté l’institution. Si tu veux jouer seul, va au tennis ou au padel ! Ce soir, on a été irrespectueux. Ce n’est pas le Lou, ce n’est pas ce qu’on veut être."

Panne de confiance

La vérité ? Elle est qu’on pourrait attribuer bien des choses à la sortie précoce de l’ouvreur Léo Berdeu, qui a considérablement déréglé l’ensemble lyonnais. Reste qu’à cette lumière, écrire que le collectif rhodanien n’a pas semblé assez solide relève de l’euphémisme. De qui s’inquiéter de plus en plus pour une éventuelle qualification, sachant que le Lou aurait eu grand besoin d’un bonus offensif face aux "réservistes" de l’Usap ? "Le positif, c’est qu’on est encore en mesure d’aller chercher une qualification à deux journées de la fin, pointait Couilloud. Maintenant, il faut simplement que l’on soit capable de se regarder dans les yeux. Une fois de plus, on a gâché pas mal d’occasions à l’approche de la ligne d’en-but. Je crois que mentalement, toutes ces situations gâchées, ça nous coûte en termes de confiance."

"Je sais très bien que tout le monde veut créer des failles entre nous mais ne cherchez pas : il n’y a pas de faille, appuyait Basson. C’est juste que quand manque de confiance, certains se cherchent des excuses… Et on ne peut plus en accepter." Au Lou de se faire violence, dès lors, sur la pelouse du Stade français…

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