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Top 14 - Paris et Mathieu Hirigoyen, prêts à prendre leur envol…

Par Arnaud Beurdeley
  • Top 14 - Mathieu Hirigoyen (Stade français)
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À l’image de son club qui entend valider sa qualification au plus vite, Mathieu Hirigoyen est en passe de prendre son envol au sein d’une équipe qu’il a découvert cette saison.

Si les critiques pleuvent sur le niveau de jeu du Stade français depuis quelques semaines, force est de constater que le club de la capitale est toujours, derrière le Stade toulousain et La Rochelle, le mieux placé pour se qualifier pour la phase finale du Top 14. Évidemment, ça n’a rien d’anodin. Et si un joueur symbolise un peu ce constat, c’est bien Mathieu Hirigoyen. L’ancien troisième ligne du Biarritz Olympique, arrivé l’été dernier avec son partenaire Lucas Peyresblanques, a connu des débuts difficiles. À ce jour, il ne compte que quatre titularisations en Top 14. Un chiffre famélique pour celui qui a débarqué avec l’étiquette d’un des plus grands espoirs du rugby français et de deuxième meilleur plaqueur du Top 14 de la saison 2021-2022. À ce titre, il était attendu. Au soir du premier match amical contre Massy, le directeur technique du rugby Gonzalo Quesada déclarait d’ailleurs : « Je souhaitais absolument que les deux petits « Biarrots » (Lucas Peyresblanques et Mathieu Hirigoyen, N.D.L.R.) nous rejoignent. »

Pourtant, durant les premières semaines, les premiers mois, ces deux-là ont peu joué, devant se contenter de quelques minutes à droite ou à gauche. Un choix que Mathieu Hirigoyen assure avoir compris aujourd’hui. « J’ai compris les choix du staff. Je savais en venant au Stade français qu’il y avait une forte concurrence à mon poste. En quittant Biarritz, je savais aussi que je quittais un cocon, c’était un défi pour moi. J’ai accepté les choix, tout en me disant qu’il fallait que je prouve que je pouvais jouer. Quand tu fais les efforts nécessaires, tu finis par atteindre tes objectifs. » Seulement, parfois, il a fait part de sa déception à ses entraîneurs. « J’ai eu effectivement des discussions avec les entraîneurs, mais aujourd’hui j’ai le sentiment d’avoir construit ma saison pour arriver en forme, peut-être au bon moment. » Et d’ajouter : « Il a fallu que je m’acclimate à un nouveau club, un nouvel environnement, que je trouve de nouveau repère. J’ai un peu plus de temps de jeu sur les derniers matchs. Et j’essaie d’en profiter. »

Un leader sommeille en lui

Face à Clermont, ce natif du Pays basque honorera sa cinquième titularisation en Top 14. Il aura même la responsabilité de la touche parisienne, le signe d’une influence grandissante dans l’effectif. « Je suis venu au Stade français pour jouer des phases finales, assure-t-il. Mathématiquement, je ne sais pas ce qui est possible. Mais j’ai le sentiment que nous sommes dans le bon wagon. Une victoire lors des trois derniers matchs devrait nous permettre d’être dans les six premiers du championnat. On s’attend à un gros défi face à Clermont mais notre objectif est de nous qualifier le plus vite possible.  Un message sans ambiguïté qui révèle aussi le leader qui sommeille chez ce garçon de 24 ans, prêt à prendre son envol.

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