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Top 14 - Ciel et Blanc, prenez en main votre destin

Par Paul Arnould
  • Les Franciliens n’ont plus de temps à perdre s’ils veulent entrer dans le top 6 et s’offrir une fin de saison plus en adéquation avec leurs ambitions.
    Les Franciliens n’ont plus de temps à perdre s’ils veulent entrer dans le top 6 et s’offrir une fin de saison plus en adéquation avec leurs ambitions. Icon Sport - Icon Sport
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À trois petites journées de la fin de la phase régulière, le Racing 92 n’est pas dans le top 6. La réception de Bayonne en dira long sur les réelles ambitions du club francilien.

Ce Racing a-t-il vraiment envie d’en être ? La question apparaît légitime à trois journées du terme et alors même que le club francilien est à la septième place du championnat, celle malheureusement du perdreau de l’année. Elle l’est d’autant plus que les dernières prestations des Ciel et Blanc ne sont pas abouties – bel euphémisme ! – le dernier exemple en date étant bien sûr la défaite à Perpignan (30-21). « On a fait ce qu’il fallait pour perdre le match », disait Laurent Travers en Catalogne. « Si on joue à ce niveau on ne pourra pas aller loin », confirmait le capitaine Gaël Fickou. Les pensionnaires de la Paris-la Défense-Arena sont lucides, mais le proverbe français est pourtant clair : « Il ne sert à rien de montrer les dents lorsqu’on est édenté ». Ce Racing-là peut-il vraiment prétendre à une place dans les six ? La douzième défense du championnat ne boxe-t-elle pas dans une autre catégorie que les Parisiens, Rochelais ou autres Toulousains, meilleurs élèves en la matière ?

En mai, faites ce qu'il vous plaît

Le plus rageant pour les Franciliens, c’est qu’ils en sont largement capables. La meilleure attaque du championnat n’a pas inscrit 64 essais depuis le début de l’exercice comme par enchantement. Des pur-sang comme Le Garrec, Saili, Fickou, Baudonne ou plus dernièrement Habosi ne sont pas fâchés avec le cuir, mais l’équipe dans sa globalité manque de solidité et de consistance, à l’image d’un Finn Russell si talentueux mais dont l’inconstance agace. « Nous sommes capables de faire de grandes choses et parfois de complètement passer à côté, reconnaissait Dimitri Szarzewski. Et ça ne date pas uniquement de cette année. » Dans ce contexte, cette Aviron qu’on présente moins forte que ses amis du haut, mais bougrement solidaire, est un vrai test pour le Racing. « Avec la saison de Bayonne, c’est une confrontation directe pour les phases finales. Nous ne pensions pas forcément qu’ils seraient à ce niveau-là, mais nous nous sommes préparés en conséquence. »

Ce fut assez dit, écrit, et répété, le club des Hauts-de-Seine arrive en fin de cycle et la saison prochaine promet un grand bouleversement avec l’arrivée de Stuart Lancaster à la tête du sportif, et avec lui un nouvel escadron de Ciel et Blanc. En avril, le Racing s’est découvert, et à plus d’un fil ; en mai, il doit faire ce qu’il lui plaît, c’est-à-dire se qualifier pour les phases finales comme c’est de coutume depuis son retour dans l’élite. « Nous verrons la détermination des joueurs, ce qu’ils veulent vraiment faire ensemble , espérait le coach de la défense. Sortir par la petite porte ou bien emprunter la grande ? Franciliens, choisissez !

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