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Pro D2 - Personne ne veut affronter Nevers !

Par Mathieu Vich
  • Jordan Seneca et Kevin Noah (Nevers), face à Agen.
    Jordan Seneca et Kevin Noah (Nevers), face à Agen. Icon Sport
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Vainqueurs à Armandie avec la manière, les joueurs de la Nièvre ne cessent d’impressionner. À tel point qu’ils en deviennent des concurrents crédibles à une accession en Top 14.

Nevers, c’est le tube de cette fin de saison. Sur la deuxième partie de l’exercice, il s’agit tout simplement de la meilleure équipe. Plus rien n’arrête les garçons de Xavier Péméja et ce dernier ne veut leur fixer aucune limite : "Je suis convaincu que c’est un groupe qui peut réaliser quelque chose de grand. Comment ça va finir ? Je n’en sais rien. Mais c’est un groupe qui peut aller au bout, c’est sûr et certain. Il peut aller chercher le titre." Le manager est très clair : son équipe ne reculera pas devant un titre de champion de France et surtout devant cette accession en Top 14 qui a de quoi faire peur.

Les joueurs, premiers concernés, sont du même avis que leur entraîneur : "Tous les matins, on se lève pour vivre des soirées comme celle que l’on vient de vivre à Armandie. On y croit fort. On va aller au bout et on ne peut pas se cacher parce que nous sommes sur une très belle série, confirme Mattéo Faucher. Nevers, ce n’est pas une terre de rugby. Par contre, il y a beaucoup d’engouement derrière cette équipe. Cela donne envie de se transcender." Il y a en tout cas beaucoup de confiance dans cette formation.

Un jeu séduisant

Emmené par des individualités impressionnantes (Ambadiang, Loaloa, Jaminet, David…), ce groupe de la Nièvre met tout le monde d’accord ces derniers temps. Y compris les Agenais. "C’est la plus belle équipe qui est venue jouer à Agen cette saison", promet Loris Tolot. Propos soutenus par son manager Bernard Goutta : "Nous n’étions pas invités face à cette belle équipe de Nevers."

Alors, le constat est clair. À une journée de la fin, personne n’a envie de se "farcir" ces Neversois lors des phases finales. Pas même cette équipe de Grenoble, promise à la place de dauphin, humiliée au Pré-Fleuri il y a un peu plus de deux semaines. Le capitaine Hugues Bastide et les siens ont de quoi faire peur : dans la zone rouge en début de saison, ils sont montés en puissance petit à petit jusqu’à devenir l’épouvantail de cette fin de saison. Et si le titre de champion de France tend les bras à des Oyonnaxiens ultra-dominateurs cette année, rien ne dit que les Bourguignons ne viendront pas réaliser la surprise.

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