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Pro D2 - Montauban s'offre un succès à l’image de sa saison face à Carcassonne

Par Yanis GUILLOU
  • Devenu meilleur réalisateur de l’histoire du Pro D2, le chef d’orchestre de l’USM, Jérôme Bosviel a permis à Montauban de se maintenir en deuxième division. Photo Stéphanie Biscaye
    Devenu meilleur réalisateur de l’histoire du Pro D2, le chef d’orchestre de l’USM, Jérôme Bosviel a permis à Montauban de se maintenir en deuxième division. Photo Stéphanie Biscaye - Stéphanie Biscaye
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Au-dessus des Carcassonnais, les Montalbanais ont pourtant peiné à imposer leur loi sur la pelouse de Sapiac. Un match qui symbolise la saison des Vert et Noir.

Une entame manquée, un stress immense mais au final un soulagement unique : le match de Montauban contre Carcassonne fut à l’image de sa saison. Devant un Sapiac plein comme prévu, les Tarn-et-Garonnais ont donné une étrange sensation lors de ce duel au fort enjeu face aux Audois. Plutôt fringants ballon en main, ils ont donné l’impression de pouvoir faire des différences lors de chaque lancement de jeu. Mais inexplicablement, des imprécisions sont venues égratigner les actions des locaux, incapables de faire le geste juste dans les zones de marque. En grosse difficulté en touche, ils s’en sont remis à la mêlée pour tenter de survivre dans un début de match marqué par une grossière indiscipline.

"Il y a eu de bonnes séquences sur ce match, avec beaucoup d’intensité mais nous avons été pris par l’enjeu, argumentait Florent Wieczorek. Nous avons fait des fautes que nous ne faisons pas forcément d’habitude, notamment sur la conquête." De cette fébrilité palpable, résultait un 0 à 9 au tableau d’affichage, qui jetait un vrai froid dans les travées de Sapiac. Mais comme il l’a montré plusieurs fois cette saison : quand Montauban veut, il peut. Et en un quart d’heure, les locaux ont su enflammer le match et mettre le coup de collier décisif pour faire la différence au score. "Nous avons fait ce qu’il fallait en deuxième mi-temps, nous avons accéléré et puis, nous avons remis les choses dans l’ordre", se satisfaisait Pierre-Philippe Lafond.

Un immense gâchis

Pour s’imposer, les Montalbanais s’en sont aussi remis au pied de leur chef d’orchestre, Jérôme Bosviel. Encore très en vue, celui qui est devenu lors de cette soirée le meilleur réalisateur de l’histoire du Pro D2 a inscrit vingt-trois des vingt-huit points des siens. Mais même avec l’apport de Bosviel, les Vert et Noir ont réussi à se faire peur dans une fin de match assez ahurissante au vu du manque de réalisme de leur part. À l’image du deux contre un d’école honteusement manqué par Shaun Venter, les Montalbanais ont mangé la feuille de match à plusieurs reprises, ce qui a permis à leurs adversaires de rester dans le match jusqu’à la sirène.

"Nous avons laissé beaucoup de points en route et trois ou quatre essais, reconnaissait Lafond. Je me rappelle l’année où je suis parti, nous avions gagné contre Nevers 6 à 3. Ce n’était pas du grand rugby mais il était lourd de conséquences et celui-là l’était aussi." Là est bien l’essentiel puisqu’avec ce succès, l’USM est maintenue en Pro D2, pour le plus grand bonheur de tous. "Ça permet de rendre hommage au club, aux supporters et au président", tenait à préciser Lafond. Encore une fois, Montauban aura manqué de constance dans son jeu et a donné l’impression d’un immense gâchis. Mais le club de la cité d’Ingres s’en est sorti et on ne retiendra que ça.

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