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Nationale - L’infime chance du RCN pour le top 6

Par Manon Moreau
  • Julien Seron, manager du racing Club narbonnais.
    Julien Seron, manager du racing Club narbonnais. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le Racing Club Narbonnais n’est plus maître de son destin. Avec sept points de retard sur son concurrent direct, deux victoires en autant de matchs ne seront pas suffisantes. Pour intégrer le top 6, il faudrait en plus de s’imposer face au leader lors de la dernière journée, compter sur une contre-performance de Bourgoin qui reçoit Blagnac avant de se déplacer à Rennes.
Les calculs sont faits pour Julien Seron et ses hommes qui ont de fortes chances de mourir à quelques points de cette sixième place synonyme de qualification pour la phase finale : « Mathématiquement c’est encore possible mais on sait que la chance de se qualifier est infime. On essaie de se raccrocher à cet objectif pour aller au-delà d’un simple maintien en Nationale. Aujourd’hui le top 6 ne dépend plus que de nous, si ça veut sourire ça sourira », assure le manager du RCN. Quoi qu’il arrive à l’issue de cette saison, une partie du contrat aura été respectée : celle de se maintenir en Nationale. Une réussite avec un arrière-goût amer pour l’entraîneur audois, convaincu que ce groupe avait les capacités de faire mieux: « Je suis satisfait dans la construction et l’assimilation du projet. Là où je suis un peu déçu en revanche, c’est que je pense qu’il y a eu un manque de rigueur pour pouvoir maintenir le cap à certains moments de la saison ». Au-delà de l’investissement de chacun, le manque de profondeur de cet effectif narbonnais a pesé lourd dans cette quête du top 6.

Une occasion manquée sur le long terme

Avec une vingtaine de départs à l’intersaison pour très peu de recrues, le RCN a non seulement manqué de forces vives mais a en plus épuisé celles qui lui restaient. Pour rappel, Pierre-Hugo Ducom est le joueur le plus utilisé du championnat avec pas moins de 1 840 minutes de jeu, l’ailier étant suivi de près par Sébastien Giorgis (1 630 minutes) et Valentin Sese (1 555 minutes). « Ce manque de profondeur sur le banc nous a obligé à utiliser des joueurs avec excès », explique Julien Seron avant de reprendre : « Cela nous a aussi permis de lancer des joueurs issus du centre de formation. Pour nous c’était important d’assurer notre renouveau avec les jeunes… Mais forcément il y a eu un manque d’expérience qui nous a peut-être coûté cher». En tout cas, certains points laissés en chemin cette saison auraient sans doute permis aux Narbonnais de finir les cartes en mains…

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