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Top 14 - Mattéo Le Corvec face à l’Usap, toute une histoire !

Par Mathias Merlo
  • Mattéo Le Corvec sera particulièrement suivi par son père Grégory face à l’Usap.
    Mattéo Le Corvec sera particulièrement suivi par son père Grégory face à l’Usap. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Biberonné aux Sang et Or grâce aux exploits du paternel, Mattéo Le Corvec (22 ans) s’apprête à défier un club qu’il chérit.

Sous les coups de mardi midi, le gaillard (1, 92 m, 113 kg) avait le sourire d’un enfant. Il venait de suer avec Ollivon et Parisse avec la chasuble de titulaire lors de la mise en place pour Perpignan. Dans son âme, c’est bien plus qu’un simple duel de Top 14. « Si vous m’aviez demandé de jouer un match chez les pros, ça aurait été celui-là à Aimé-Giral ou à Mayol. »

À l’aller, sous la pluie, le flanker était 24e. Il en avait gardé une « frustration », tout en avouant que ses managers avaient bien négocié ses retrouvailles. « C’était beaucoup d’émotions de fouler la pelouse. Je ne sais pas si j’étais en mesure de gérer ça. Quand je suis sorti des vestiaires, avec la musique catalane et le « Els Hi Fotrem », j’étais très ému, des souvenirs me remontaient en tête. C’était émouvant. Ça m’a fait quelque chose. »

À Mayol, les papillons dans le ventre seront-ils moins intenses ? « Là, on est dans mon stade. C’est aussi un match qui me permet de me faire un prénom. Mais… j’ai quand même une pression en plus vis-à-vis de mon père. Je ne vous le cache pas, il faut que je lui fasse honneur sur les valeurs de don de soi et de combat. »

« Ça va lui faire quelque chose de me voir jouer contre l’USAP »

Tel est le destin de ces « fils de » champions, tiraillés entre l’envie d’écrire leur histoire mais aussi de continuer à « bien porter le nom », décrit l’intéressé. « En vérité, je ne voulais pas évoquer mon père, mais ça vient seul (sourire). À Perpi, j’ai senti un tel respect envers lui. On pense que nous sommes les mêmes… Ici, j’ai moins de pression. Les gens n’ont pas la même image même s’il est formé au RCT. »

« Greg » s’est évertué à faire passer quelques messages à son fils, dès ses 12 ans et son retour en rade. « Pour ma première à Berg, j’avais un short de l’Usap. Les mecs m’ont chambré. Directement, j’ai eu le droit à ses cours d’histoire, notamment sur Félix-Mayol, les grands anciens, pour basculer (rires). En vérité, les deux clubs se ressemblent : un énorme public qui aime les guerriers. »

Avec ses fonctions au RCHCC, l’ex-Bleu a manqué la première titularisation de son gamin à Mayol, face à Brive, en octobre dernier. Attendu à Narbonne, à la même heure que ce RCT – USAP, le manager général pourrait cette fois faire une entorse. « Je pense qu’il va venir, il n’a pas trop envie de rater ça, se marre son fils. Même s’il ne le montrera pas et ne le dira pas : ça va lui faire quelque chose de me voir jouer contre l’Usap. »

Une réponse au fiston ? « J’hésite encore (sourire). Ça sera un moment sympa à vivre pour nous. Ça a été une belle histoire, ce n’est pas celle de Mattéo. Je veux qu’il s’approprie la sienne. Il grandit, mûrit et progresse. Aujourd’hui, il se paye avec ce match qu’il lui tient, je le sais, à cœur. » Chez les Le Corvec, c’est souvent cette partie du corps qui prime

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