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Champions Cup - Comment Reda Wardi a changé de catégorie à La Rochelle

Par Romain Asselin
  • Reda Wardi a changé de dimension à La Rochelle.
    Reda Wardi a changé de dimension à La Rochelle. Icon Sport - Icon Sport
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Désormais auréolé du statut d’international, le gaucher est aussi craint comme la foudre outre-Manche. Le fruit d’un colossal travail de l’ombre effectué, blessé, l’an passé.

Il était du festin bleu, à Twickenham (10-53), il y a tout juste un mois. Reda Wardi aussi, comme Grégory Alldritt et Jonathan Danty, devrait prendre un malin plaisir, dimanche, à recroiser les Farrell, Itoje et consorts. Pour la même issue ? En tout cas, le néo-international rochelais a bien l’intention de contribuer à "continuer de valoriser l’image de La Rochelle à l’échelle européenne". "On l’a remarqué l’été dernier, il y avait plus de touristes étrangers en ville. On peut donner une image de marque à notre ville", nous glissait - pendant la phase de poules - le pilier qui ferait sans doute un tout aussi solide maire-adjoint au tourisme.

Trêve de plaisanterie. Après l’enchantée parenthèse bleue, revoilà pour de bon Reda Wardi aux affaires, en club. À vrai dire, il l’était déjà, par la force des choses, samedi dernier, lors de l’étriquée qualification arrachée à Gloucester (29-26). Sa présence initiale sur le banc des finisseurs n’ayant rien d’une (re)mise en jambes en douceur. La faute à la précoce commotion de l’homme providentiel du moment, Joel Sclavi. Au moins aura-t-il emmagasiné du rythme avant de renfiler son tablier de taulier du poste, face aux Sarries.

Une histoire de pacte

Révélation rochelaise de la demi-finale 2021 de la Champions Cup, maître des débats dans son duel face au Leinsterman Tadhg Furlong, le pilier gauche rochelais en a encore bien davantage sous le capot, deux ans plus tard. "Je ne vois pas où sont ses limites", disait d’ailleurs de lui le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié, à l’issue de la première de ses six sélections. C’était en novembre, un semestre après une période de convalescence charnière dans son évolution de carrière.

"Quand Reda s’est pété le pectoral, on s’est assis tous les deux et on a passé un pacte, rembobine Philippe Gardent, responsable de la préparation physique du Stade rochelais. Est-ce que tu veux revenir comme tu étais ou est-ce que tu vises le niveau international et, à ce moment-là, on fait un programme complet pour revenir plus fort ? Il m’a regardé, il m’a dit "feu !" Reda a changé sa composition corporelle, a augmenté ses capacités de déplacement et d’accélération, il est revenu au poids de départ en ayant perdu entre-temps sept, huit kilos pour perdre de la masse grasse et reprendre du muscle. Aujourd’hui, il ne fait que récolter le fruit de son travail." Au point de figurer sur la liste des probables mondialistes, malgré une fin de saison passée vécue comme doublure de Dany Priso. L’essai est - presque - déjà transformé. 

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