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Pro D2 - Le Stade montois a la carapace des grands

Par Quentin PUT
  • Les Montois de Yoann Laousse-Azpiazu ont frappé un grand coup en vue des phases finales à venir.  Photo M. O. - D. P.
    Les Montois de Yoann Laousse-Azpiazu ont frappé un grand coup en vue des phases finales à venir. Photo M. O. - D. P.
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Le Stade montois a acquis un succès d’envergure à Colomiers, grâce à une patience et une défense remarquables.

la mi-temps, à 10 partout, on s’en sort très bien, contre le vent et sans conquête." Patrick Milhet, dès ces premiers mots à l’issue de la rencontre, savait l’importance de ce passage avant la pause dans le résultat acquis à Colomiers ce jeudi. Dix minutes durant, les Columérins se sont adonnés à une séance de pilonnage de la ligne montoise, souvent grâce à des pénalités jouées à la main, parfois en amorçant des ballons portés. Mais jamais ils ne parviendront à franchir le rideau. "Ce qui nous sauve, c’est notre défense. On tient grâce à ça, poursuit le manager montois. S’ils marquent à ce moment-là, ce n’est plus le même match. Je tire mon chapeau à la défense. Les garçons ont été valeureux." Celui-ci citait une statistique révélatrice du comportement du pack landais : "En première période on a réussi 95 % de nos plaquages !"

Probablement galvanisés par cette prouesse, les partenaires de Willie Du Plessis revenaient sur la pelouse avec de bien meilleures intentions. De façon symétrique, Colomiers Rugby perdait peu à peu le fil. "Ils se sont nourris de nos erreur et ont eu de la réussite sur le jeu au pied, témoigne le capitaine local Jean Thomas. Et leurs essais nous ont fait mal à la tête." Que dire de cette réalisation de Léo Banos, qui reprenait de volée du pied droit une chandelle de Du Plessis pour aller marquer quarante mètres plus loin… "Après la mi-temps, nous nous sommes réglés, analyse Patrick Milhet. On retrouve une mêlée, une touche. À partir de là, Yoann (Laousse-Azpiazu, N.D.L.R.) reprend le match en mains avec deux pénalités à cinquante mètres. On passe à +6, et notre "Mbappe maison", Léo Banos, fait une reprise d’un ballon je ne sais trop comment." La fin de match verra la défense landaise tenir bon jusqu’à la 80e minute et cet essai de l’espoir (?) de Valentin Saurs.

"Colomiers est capable de gagner à Nevers"

Le Stade montois frappe un grand coup, comptable d’une part et psychologique d’autre part, à une semaine de se rendre à Grenoble. "Je leur ai dit que gagner à la maison, c’était le Smic, même si Biarritz c’était une belle performance. Mais je persiste : je ne sais pas le nombre de points qu’on a au classement. Je pense que tout va se jouer à la dernière journée, aussi bien en bas qu’en haut. Et Colomiers est capable de gagner à Nevers. En toute honnêteté, je reste focalisé sur le top 6." A contrario, Colomiers, qui était déjà sur le quai, voit son entreprise bien mal embarquée, alors qu’il lui reste deux déplacements périlleux à Nevers et à Vannes. "Il nous reste quatre matchs à gagner", résumait le capitaine Jean Thomas.

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