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Champions Cup - La Rochelle, le prototype européen

Par Nicolas Zanardi
  • Yoan Tanga et ses coéquipiers lors de la dernière victoire face à Bordeaux.
    Yoan Tanga et ses coéquipiers lors de la dernière victoire face à Bordeaux. Icon Sport - Icon Sport
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Surpruissants devant et renforcés au niveau de la charnière comme des trois-quarts, les Maritimes semblent les mieux taillés pour résister au Leinster ou aux golgoths sud-africains.

Tenant du titre en Champions Cup, le Stade rochelais incarne-t-il la meilleure chance de succès pour les représentants du Top 14 cette saison ? En tenant compte du parcours particulièrement ardu du Stade toulousain, qui devra se coltiner les Bulls puis les Sharks de Durban ou le Munster avant de probablement défier le Leinster à Dublin pour une énième mission-suicide en demi-finale, cela relève presque de l’évidence… Parce que les hommes de Ronan O’Gara ont effectué les efforts nécessaires pour se qualifier à la première place de leur groupe, d’abord, ce qui va leur permettre d’évoluer dans leur antre de Deflandre aussi longtemps que dureront les phases finales. Tout sauf anodin lorsqu’il s’agira d’affronter (selon toute probabilité) des adversaires aussi redoutables que les Saracens en quarts de finale, ainsi que les Stormers ou Exeter en demie… Mais surtout parce que, de par son profil, l’équipe rochelaise, semble la plus à même de s’imposer dans la compétition reine.

L’indiscipline, sa seule limite

Au vrai ? Si l’on vante régulièrement la Champions Cup par rapport au rythme effréné de ses rencontres, louées pour se rapprocher du niveau international, c’est avant tout la densité du pack rochelais qui constitue son meilleur atout. Parce que, forts des poids lourds Uini Atonio et Will Skelton, les Rochelais ont été la seule équipe capable de dominer à la régulière le pack du Leinster dans l’épreuve de force, en l’éprouvant par ses pénaltouches en finale de Coupe d’Europe l’an dernier. Un profil "tout-puissant" qui semble également le meilleur des arguments pour répondre au bras de fer que ne manqueront pas d’imposer les golgoths sud-africains, bien décidés à marquer par un titre leur entrée en scène en Champions Cup.

De quoi en conclure qu’avec la sûreté d’Antoine Hastoy dans les tirs au but, le bon état de forme de Tawera Kerr-Barlow (victime d’une fracture de la main la saison dernière en demi-finale) et les arrivées au sein de la ligne de trois-quarts de talents purs comme UJ Seuteni ou Teddy Thomas, La Rochelle dispose d’encore plus d’arguments que la saison dernière ? On en est pour tout dire convaincu… À tel point qu’à nos yeux, le principal ennemi de La Rochelle réside en elle-même, et à sa fâcheuse tendance à prendre des cartons rouges dans les gros matchs, qui lui a déjà coûté si cher par le passé. La conséquence, il est vrai, de cette volonté assumée de marquer physiquement l’adversaire au fer rouge, qui peut parfois se retourner contre elle…

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