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Pro D2 - Grenoble : le dauphin ne flippe pas avant son déplacement à Soyaux-Angoulême !

Par Nicolas Zanardi
  • Grenoble affrontera ce vendredi soir Soyaux-Angoulême.
    Grenoble affrontera ce vendredi soir Soyaux-Angoulême. Icon Sport - Icon Sport
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Alors qu’il bascule sur la deuxième moitié d’un bloc de onze matchs, le FCG compte prolonger sa dynamique tout en ménageant autant que possible son effectif.

Les statistiques sont formelles : au-delà de trois matchs, les risques de blessure pour un joueur de rugby sont multipliés par trois. Le problème ? Il est que depuis son rocambolesque report à Aurillac, le FCG se voit dans l’obligation d’en enchaîner pas moins de onze… Un challenge démesuré que les Grenoblois ont pris à bras-le-corps, et on ne dira probablement jamais assez le tour de force qu’ils sont en train de réaliser… Invaincus en 2023, les Isérois ont même soufflé à la barbe de tous leurs concurrents et malgré leur retrait administratif de trois points la place de dauphin d’Oyonnax, à laquelle ils comptent bien s’accrocher le plus longtemps possible. Même si, en entrant dans la deuxième moitié de leur folle série pour ce septième match en autant de semaines, les corps commencent logiquement à tirer, obligeant le staff à un roulement habile. "

Ce qu’on désire avant tout, c’est maintenir notre dynamique, pointait le manager Fabien Gengenbacher. Forcément, on commence à avoir pas mal de pépins, des béquilles… C’est à nous, le staff, de mettre en place une rotation. Mais parallèlement, c’est aussi aux joueurs ménagés de se montrer responsable au quotidien dans ce qu’on appelle la performance invisible : le sommeil, l’hydratation. À ce stade de la saison, tous les paramètres sont importants." Reste que le cœur du réacteur demeure évidemment le terrain et les joueurs appelés à y évoluer, pour qui ce déplacement à Chanzy n’aura peut-être pas la même saveur que la réception à venir d’Oyonnax pour une affiche de prestige. "Si on commence à choisir nos matchs, on n’arrivera pas à grand-chose, coupait Gengenbacher. On ne veut pas penser à autre chose qu’à ce déplacement périlleux à Angoulême, chez une équipe qui joue pour son maintien. On s’attend là-bas à un temps de jeu effectif assez haut, à beaucoup de volume, de prises d’initiatives dans un jeu déstructuré."

Le banc plus essentiel que jamais

À l’opposé, en somme, des récents déplacements à Béziers et Aurillac, que les Alpins sont à chaque fois parvenus à faire basculer dans les dernières minutes grâce à l’apport de leurs remplaçants et une maîtrise à toute épreuve dans le money-time. "On analyse beaucoup nos adversaires, on a toute une somme de données qui nous permet de savoir à quel moment telle équipe est plus ou moins performante, et on construit nos compositions en fonction de ça. C’est pour cela que je salue souvent l’état d’esprit des finisseurs car aujourd’hui, tout le monde sait qu’il a un rôle important." Charge aux vingt-trois Isérois de bien le tenir à Chanzy, dès lors, en attendant de basculer dans le très dur…

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