Régionale 2 - Lisandru Mariani, au four et au moulin à Balagne
Régionale 2 - Invaincu à domicile depuis 2017, le CRA Balagne est emmené par une génération formée au club, symbolisée par le centre Lisandru Mariani qui se démultiplie, sur et en dehors du terrain.
Depuis sa création, en 2017, et sa présence dans son stade, le Club de Rugby Amateur de Balagne (Crab), basé à Lumio (Haute-Corse), est invaincu sur sa pelouse ! "La Rochelle, à côté, c’est des pipes", s’esclaffe le manager, Fabrice Orsini. Au cœur de l’équipe, leader de sa poule de Régionale 2, avec deux points d’avance sur Noves-Eyragues (2e), figure Lisandru Mariani (29 ans). Le centre se démultiplie sur et en dehors du terrain, où il assume un rôle de team manager, pour épauler Christian Cauvy, venu donner un coup de main en voisin. "Quand je l’ai eu à l’école de rugby, je lui ai dit qu’il finirait président, souffle le dirigeant. Sur le terrain, il ne perd jamais le ballon. Il est dans les bons timings, pénétrant dans l’axe. S’il faut jouer pilier, il le fera. Il a passé ses diplômes. Il s’investit pour encadrer les mecs, entretenir la dynamique de groupe."
Joueur multitâches
Formé à la pile, avant de perdre du poids, il était parti à Bastia en Fédérale 3. Il est revenu, avec d’autres. "Nous sommes une vingtaine de joueurs formés au club, dont une douzaine de la même génération, explique le joueur. À notre retour, nous nous sommes promis d’aller jusqu’en Promotion Honneur et d’y pérenniser le club." Avec quatre accessions depuis, et une autre peut-être à venir, le défi est réussi, bien aidé par leur invincibilité à domicile. "Nous essayons d’inculquer le fait que personne ne viendra gagner ici. Cela nous tient à cœur. Ce n’est pas Croke Park mais notre village est en amphithéâtre, il y a une belle vue depuis le stade. Nous voulons tout faire pour que ça dure. Nous essayons aussi de transmettre les valeurs et l’identité corse aux garçons qui ne sont pas issus de la région."
En dehors du terrain, Lisandru Mariani s’occupe des réseaux sociaux, de l’organisation des soirées, du confort de ses coéquipiers, dont les contraintes, entre la route et les voyages en avion, sont nombreuses, en faisant le lien avec le coach ou encore de la présence des collations les jours de match. "Je suis bien récompensé", souffle-t-il. Avant de prendre la présidence ? "Fabrice ne fait que de me le dire. Peut-être un jour si je n’ai pas le choix…"
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