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Top 14 - Pour le Racing, la qualif s’éloigne après la défaite face à Toulouse !

  • Finn Russell (Racing 92) lors de la défaite face à Toulouse en mars 2023
    Finn Russell (Racing 92) lors de la défaite face à Toulouse en mars 2023 Icon Sport - Icon Sport
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Très bons en attaque mais très mauvais en défense, les Racingmen ont une nouvelle fois perdu sur leur terrain et voient la qualification s’éloigner…

C’est peu dire que Laurent Travers et son staff avaient dû être inventifs pour aligner une équipe compétitive pour ce choc face au Stade toulousain. En l’absence de Cameron Woki, Nolann Le Garrec, Warrick Gelant, Cedate Gomes-Sa, Camille Chat ou Ibrahim Diallo, les entraîneurs franciliens avaient ainsi décidé de s’appuyer sur des joueurs tels Gia Kharaishvili, Baptiste Chouzenoux, Janick Tarrit ou Teddy Iribaren, certes talentueux mais rarement considérés dans les Hauts-de-Seine comme des titulaires en puissance…

Par rapport à la dernière fessée encaissée la semaine dernière à Lyon (45-11), d’autres soldats, tels Eddy Ben Arous, Veikoso Poloniati, Juan Imhoff ou Francis Saili - tous blessés le week-end passé et testés la veille de la rencontre - étaient en revanche de retour dans le 15 majeur du Racing. Mais dimanche soir, dans un Paris-La Défense-Arena à guichets fermés, le club de Jacky Lorenzetti pouvait surtout compter sur les services de l’Ecossais Finn Russell, auteur du meilleur comme du pire depuis le début de l’année 2023. Dès lors, les Racingmen ont-ils oui ou non effacé la contre-performance lyonnaise ? Pas vraiment, non…

Finn Russell à côté de ses pompes…

À Nanterre, les Racingmen ont pourtant pris les leaders du championnat à la gorge et, dès la 4e minute, Baptiste Chouzenoux prenait donc l’intervalle, sortait les bras d’un plaquage toulousain et d’un "offload" magnifique, offrait le premier essai du match à l’arrière international Max Spring. Après avoir essuyé quelques beignes toulousaines, les Racingmen frappaient alors une deuxième fois, cette fois-ci au terme d’un maul pénétrant conclu par Wenceslas Lauret. Ce qui sautait pourtant au visage, à l’Arena ? La nouvelle contre-performance de la défense francilienne (lire ci-contre), trop facilement dépassée sur chacun des lancements de jeu toulousains : une fois, deux fois, dix fois, les plaqueurs et le système francilien étaient ainsi mis à mal et, à Nanterre, les coéquipiers de Henry Chavancy restaient néanmoins dans le match grâce à une belle domination au niveau du combat collectif - notamment au niveau de la mêlée fermée et des mauls pénétrants - puis une interception d’Antoine Gibert et un essai en bout de ligne de Vinaya Habosi, la recrue fidjienne arrivée dix jours plus tôt dans les Hauts-de-Seine.

Las, Finn Russell, en difficultés dans ses tirs aux buts et incapable de trouver une pénaltouche en fin de match, était ce soir-là dans un si mauvais jour qu’il ne put jamais concrétiser les moments forts de son équipe. À tel point qu’aujourd’hui, les Racingmen, défaits une nouvelle fois à Paris-La Défense-Arena, sont huitièmes du classement à six journées de la fin de la phase régulière et semblent bien mal barrés pour accrocher le top 6… Si l’augure se concrétisait, ce serait la première fois depuis leur remontée en élite (2009) que les Racingmen ne se qualifieraient pas…

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