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Top 14 - À Brive, Léo Carbonneau était trop seul pour résister à Bordeaux

Par Yanis Guillou
  • Léo Carbonneau dégage le ballon face à Thomas Jolès lors du match Brive-Bordeaux de mars 2023
    Léo Carbonneau dégage le ballon face à Thomas Jolès lors du match Brive-Bordeaux de mars 2023 Icon Sport
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Au cœur de la tempête, le jeune demi de mêlée du CAB, Léo Carbonneau, a semblé être le seul à vraiment se rebeller sur le terrain. C’est trop peu.

Sans réelle inspiration, Brive aurait sûrement dû avoir plus de mordant. À l’entame de la seconde période, après avoir passé dix minutes à hauteur des cinq mètres de l’UBB, les hommes de Patrice Collazo ont semblé manquer d’une certaine hargne, d’un grand coup de collier décisif. D’un supplément d’âme en somme, qui aurait dû être insufflé par les leaders de cette équipe. Le problème, c’est que même si Saïd Hirèche a fait ce qu’il a pu dans le jeu au sol, qu’Esteban Abadie s’est démené dans les airs ou que Mesulame Kunavula a tenté d’apporter son impact physique, seul le "petit" Léo Carbonneau a semblé réellement vouloir secouer le cocotier briviste. Replacé à l’ouverture après la sortie sur commotion de Nicolas Sanchez, l’international des moins de 20 ans a pris très à cœur les lourdes responsabilités qui lui ont été confiées. "À l’entraînement, il travaille aussi en 10 et c’est un garçon qui pige le rugby", remarquait Enzo Sanga. Au-delà du jeu, le gosse sembla être le seul à vraiment haranguer ses coéquipiers, à montrer un véritable caractère et à croire à une possible remontée au score malgré la tournure du match.

Collazo désabusé

"Les leaders, soit vous les avez, soit vous ne les avez pas, lançait Patrice Collazo à la fin du match. Vous n’allez pas les fabriquer en dix minutes à la pause. Si vous prenez la ligne des trois-quarts, on finit avec des minots à des postes clés, comme Léo (Carbonneau, N.D.L.R) en 10 car Nico (Sanchez, N.D.L.R) se blesse." Seul Briviste à être intéressant dans l’occupation, avec à son actif un 50-22 clinique notamment, le fils du légendaire Philippe surnageait au sein d’une équipe apathique dans la dernière demi-heure. "Comptez le nombre de fois où Jean-Baptiste Péjoine a demandé de jouer et d’arrêter de taper dans le ballon", pestait par exemple Collazo, désabusé par la prestation des siens. Distancé par Perpignan et Castres au classement, Brive doit maintenant trouver du caractère et s’appuyer sur des leaders pour pouvoir se relever.

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