Abonnés

Pro D2 - Les Montois dans les pas de leurs lutins

Par Pierre Baylet
  • Auteur d’un doublé, l’ailier Kaminieli Rasaku a encore régalé le public landais.
    Auteur d’un doublé, l’ailier Kaminieli Rasaku a encore régalé le public landais. Icon Sport
Publié le
Partager :

En pliant la rencontre en moins de vingt minutes, les Landais se sont offert une promenade de santé face à des Biterrois absents des débats et dépassés.

C’était la soirée des feux follets sur la pelouse des frères Boniface. Histoire de rappeler que le rugby n’est pas que question de muscles, de kilos et de taille, le Stade montois s’est engouffré dans le sillage de ses deux petits formats pour offrir une partition pleine d’allant et d’envie.

Parlons d’abord de Julien Cabannes qui vit ses dernières semaines de joueur professionnel mais qui n’a rien perdu de son enthousiasme de junior. L’ailier de poche, promu capitaine comme chaque fois qu’il apparaît sur la liste des titulaires, a rendu une copie épatante. Tel un zébulon sorti de sa boîte, il a, tout au long de cette fraîche soirée, fait preuve d’une activité débordante, se permettant le luxe d’un doublé et d’une action en solitaire pour offrir un véritable cadeau à Jules Even. On passera sur tout le reste, sa soif de relances, son agressivité défensive. Emblème de ce club, il est sorti sous les ovations du public montois, son staff ayant eu l’élégance de le remplacer à deux minutes de la fin pour lui faire goûter à cet hommage mille fois mérité. Après coup, il savourait bien sûr mais toujours avec cette humilité au service du collectif, glissant seulement sur sa prestation personnelle : "Il ne m’en reste pas beaucoup à jouer, alors j’essaie de profiter de toutes les opportunités."

Un Loustalot de gala

Un autre qui a eu droit à l’hommage de tout un stade, c’est Christophe Loustalot et ce n’est que justice pour sa prestation du soir et pour l’ensemble d’une saison marquée du sceau de la constance, de l’intelligence et du talent. Équipier irréprochable, qui fait toujours passer le collectif avant sa situation personnelle, il a pris une dimension encore supérieure cette saison. Face à Béziers, il a démontré une fois de plus sa science du jeu au pied, a réalisé comme souvent un 100 % dans l’exercice des tirs au but et pris une part majeure sur les trois premiers essais des Montois.

Guidés par deux diablotins de cet acabit, les Jaune et Noir n’ont eu qu’à suivre leur exemple avec gourmandise. Au final, une victoire à cinq points qui permet aux Landais de profiter sereinement de leur semaine de repos avant de basculer vers la dernière ligne droite.

Pour les Biterrois, qui ont définitivement perdu tout espoir de qualification, sauf miracle peu probable, ces derniers rounds seront moins excitants. Dire que Pierre Caillet, leur manager, était désabusé après cette fessée est un euphémisme, tant il est vrai que ses joueurs ont semblé peu concernés. Il leur faudra vite redresser la barre après cette coupure.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?