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Pro D2 - Nevers se méfie de ses démons

Par Sébastien CHABARD
  • Nevers se méfie de ses démons.
    Nevers se méfie de ses démons. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Après leur solide succès face au Stade montois, les Neversois ne veulent pas tout gâcher en se démobilisant pour une deuxième réception d’affilée piégeuse contre des Audois aux abois dont ils connaissent l’ardeur au combat.

Le train d’enfer du Pro D2 écrase impitoyablement l’euphorie et disperse les tentations d’insouciance. Vendredi dernier, quelques minutes après avoir fait tomber le Stade montois, deuxième du classement, les Neversois avaient déjà la tête refroidie et tournée vers la venue, une semaine plus tard, de Carcassonne. Un "client" bien plus dangereux que ne le laisse imaginer son étiquette de relégable. Encore plus dangereux, justement, à cause de cette étiquette urticante pour un club que l’USON avait affronté, et vaincu, en barrages au printemps dernier : "Les matchs contre Carcassonne ne sont jamais faciles", soufflait Maxence Barjaud.

On trouvait le même propos dégraissé d’allégresse chez le manager Xavier Péméja, qui avait visiblement cerclé de noir sur son calendrier le double match à domicile posé à la fin du plus gros bloc de la saison : "Cet enchaînement me rend très méfiant." À l’évidence, la préparation du match face aux Audois aura fixé comme enjeu principal la prévention de tout relâchement. Mardi soir, le troisième ligne Jason Fraser se voulait rassurant : "On a bien travaillé ces derniers jours. Carcassonne, c’est un club avec une histoire toujours… (sic) Ils mettent de la bataille, ils ne lâchent jamais. Alors on sait qu’il faudra être présent physiquement, et surtout dans le combat."

Un potentiel tremplin

Neuvièmes avec cinq points de retard sur Biarritz, dernier pensionnaire du top 6, les Neversois n’ont pas de place pour la décontraction : "Si on veut aller dans le top 6, on doit gagner ce match, et tous nos matchs à la maison, insiste Jason Fraser. Pour l’instant, on a fait un bloc plutôt correct." Avec trois victoires, un nul et une défaite, le grand Sud-Africain et ses coéquipiers ont grappillé trois places au classement et seulement comblé deux points dans la course aux phases finales, où la concurrence reste féroce avec Provence Rugby, Vannes, Aurillac, Béziers, Biarritz, Colomiers, Agen et Grenoble.

"Si on gagne contre Carcassonne, ça va nous projeter vers le top 6", assure Jason Fraser, qui fait figure d’ancien dans un effectif qu’il a rejoint en 2017. Comme le reste du groupe, il a évacué une première partie de saison largement consacrée à ferrailler dans la deuxième partie du classement : "C’est toujours difficile quand on commence une saison avec 15 ou 16 recrues. Pour nous, c’était comme un nouveau départ. Il a fallu du temps, mais on commence à trouver les bonnes sensations. On peut aller plus loin et surprendre des clubs qui sont au-dessus de nous." Plusieurs (Biarritz et Agen à l’extérieur, Colomiers et Grenoble au Pré-Fleuri) se dressent sur la route de l’USON dans une fin de championnat qui la verra recevoir cinq fois et se déplacer trois fois. Un programme étouffant qui pourrait devenir irrespirable en cas de défaite ce vendredi soir face au fauve blessé audois.

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