Pro D2 - Face à Massy, Rouen doit être au rendez-vous

Rouen a déjà raté des échéances pour les faire basculer du bon côté de la poule, la réception de Grenoble par exemple avec une défaite indigeste, et la venue de Massy peut être une nouvelle croisée des chemins, respirer un bon coup ou se faire peur à nouveau avec une série de défaites. « C’est vraiment le match piège par référence, mais c’est à domicile, donc on doit faire le match y mettre du cœur, car les deux derniers matchs on a été nuls. On connaît cette équipe, il faut qu’on avance qu’on se batte, on doit être prêts à ça. Massy a un huit de devant fort en ballons portés notamment. On doit les arrêter. C’est avant tout mental car la technique, la puissance on l’a, il faut être prêt pour ce gros match », explique JC Astle, le seconde ligne normand.

Car on sent assez souvent souffler un vent de frustration à la sortie des matchs de Rouen mais aujourd’hui l’heure n’est plus à cela, il faut reprendre la marche en avant. « C’est un dernier qui a fait de bons derniers matchs sans forcément se payer. Il faut que notre niveau de performance augmente, on va travailler sur ce qu’on maîtrise, ce qu’on sait faire. Exprimons nos qualités. Je trouve que cette équipe de Massy n’est pas larguée (comme pouvait l’être Narbonne l’an passé, N.D.L.R.), donc on doit être studieux. Il faut gérer le tempo du match, le tempo de l’arbitrage, analyser vite les situations et avoir la capacité d’évoluer sur le temps du match », avoue Renaud Dullin, l’entraîneur des trois-quarts rouennais.

C’est donc à Rouen d’être plus en maîtrise, et de montrer sa domination dans les différentes phases de jeu pour emmener l’arbitre avec lui.

Régularité et intensité

On attend aussi avec impatience un match plein du revenant Peter Lydon qui a bien enchaîné les petites blessures qui l’ont écarté si longtemps des terrains. « C’est de mieux en mieux, j’ai retrouvé de bonnes sensations, en entrant les deux derniers matchs. Après mon genou, mes adducteurs, mon tendon enflammé, j’ai dû faire beaucoup de travail de kiné. J’ai jamais été autant absent depuis le début de ma carrière, pour éviter la frustration, j’ai regardé du football plus que du rugby. J’en ai profité pour rentrer un peu au pays (Irlande) voir mes proches et faire autre chose que penser rugby et blessure. Là je suis prêt à faire des matchs pleins et aider l’équipe à accrocher le maintien », explique l’international hollandais.

Alors on attend de Rouen d’arrêter avec l’euphorie des grandes victoires (Oyonnax), et la frustration la semaine passée de perdre bêtement face à Grenoble, d’être régulier, de mettre la même intensité tout le temps.