Abonnés

Nationale - La carte blanche de Benoît August (Dax) : « Je sens un vrai engouement »

  • Benoît August se réjouit forcément de la magnifique saison de l'US Dax en Nationale.
    Benoît August se réjouit forcément de la magnifique saison de l'US Dax en Nationale.
Publié le Mis à jour
Partager :

Après 19 journées, l'US Dax est largement en tête du classement de Nationale. Son directeur général Benoît August nous explique quelles sont les raisons.

En ce moment, mes préoccupations sont multiples et elles sont multipliées par deux du fait que nous soyons en bonne position pour monter en Pro D2. Il y a trois grands axes : d’abord la préparation de la fin de saison, avec d’éventuelles phases finales qui demandent une stratégie particulière en termes de billetterie et de communication ; dans le même temps, nous menons de front la préparation de deux budgets prévisionnels, un pour la montée évidemment et l’autre en cas de maintien en Nationale. Il faut définir une stratégie commerciale et une politique de billetterie pour chaque éventualité. Plus concrètement, il faut étudier tous les documents relatifs au Pro D2, le fameux cahier des charges qui comporte beaucoup de points sur divers sujets, des choses relatives au marketing, au centre de formation. Par exemple, en Nationale, les joueurs sont classés en termes de licences A, B, C en fonction de la nationalité alors qu’en Pro D2, il faut tenir compte des Jiff, les contrats ne sont plus les mêmes.

Quand on monte en Pro D2, on sait qu’un reçoit environ, 1, 6 million d’euros venus de la LNR (une part des droits télés en vue de la constitution du fonds de réserve et du « label stade »), plus une prime de 300 000 euros de montée. Ensuite, on s’emploie à trouver de nouveaux partenaires et de nouvelles ressources.

Au niveau des installations, il faut faire des aménagements. Pour se conformer aux exigences du label stade, il faut compter 150 000 euros. Ça va du nombre de latrines hommes et femmes jusqu’à la plate-forme pour les commentateurs de Canal plus en passant par la puissance de l’éclairage.
Ensuite, il y a le recrutement, nous nous en occupons chaque jour avec Jeff Dubois. On essaie de faire de bonnes affaires, on essaie de prendre des joueurs confirmés. Certains gars sont d’accord pour venir même si on ne monte pas, d’autres non.

Actuellement, à Dax, je sens un vrai engouement, on atteint régulièrement la barre des 3 000 spectateurs, on espère faire 4 000 prochainement avec de belles affiches qui arrivent. Et par-dessus le marché, je trouve que le jeu pratiqué est de qualité, et ça plaît à pas mal de gens. C’est un autre atout dans notre manche. Je précise que dans un club, il n’y a pas que l’équipe première, même si c’est la vitrine. Il faut penser au centre de formation et aux équipes de jeunes. À Cognac, sur 23 joueurs, douze étaient issus de la formation dacquoise.
Quel budget aurons-nous si nous montons en Pro D2 ? C’est encore un peu tôt pour le dire. Mais pour exister à ce niveau, on se dit qu’il faut se situer entre 7 et 8 millions d’euros. Actuellement, nous sommes à 2,8 millions d’euros, l’un des plus bas de notre division, comme quoi l’argent ne fait pas tout. Mais il y a des gens qui sont désireux d’entrer au capital de l’USD pour aider au développement du club. Et ça, c’est appréciable, on reçoit tous les gens intéressés.

Évidemment, les journées sont bien remplies, nous sommes cinq ou six salariés pour faire tourner le club. À notre niveau, la moyenne est plutôt de dix. On compense avec des bénévoles et de la débrouille.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?