Elite 1 féminine - Double jeu et pile et face

Depuis le début de la saison, Maya Lespielle talonne au sein de l’équipe fanion du Stade toulousain. À 24 ans, l’ex internationale moins de 20 ans entame sa dix-septième saison de rugbywoman. Originaire du Pays basque, elle a fait son apprentissage ovale à Mouguerre avant de rejoindre l’AS Bayonne, le club phare du département. Pour l’intéressée, le rugby est plus qu’une passion. Elle le joue à pile et face. Tout au long de la semaine, elle est investie dans l’univers ovale. Tout d’abord en tant que joueuse puis en tant qu’éducatrice au sein de la section agricole du Lycée d’Auzeville dont le responsable n’est autre que son manager au Stade toulousain, Olivier Marin. Au quotidien, la numéro 2 du Stade toulousain féminin exerce la profession de préparatrice physique au sein du Toulouse olympique XIII lequel évolue en Championship, la Deuxième Division anglaise.

Enrichissement quotidien

Dans le domaine de la préparation physique, Maya n’est pas une novice. Dans le passé, elle était rattachée au Biarritz olympique. Arrivée au cours de l’été à Toulouse, le hasard d’une rencontre l’a orientée vers le monde treiziste qui lui était totalement inconnue il y a encore quelques semaines. "J’ai fait la connaissance du préparateur physique du Toulouse olympique, Adam Innes. Mon profil lui a plu, il en a parlé à l’encadrement et au comité directeur du club. Voilà comment j’ai été recrutée. Ma mission principale est la réathlétisation des blessés. Je participe à tous les entraînements. Quand je ne joue pas avec le Stade, j’assiste aux rencontres et participe à la mise en place. Au quotidien, je m’enrichis des contenus d’entraînement du Toulouse olympique. En tant que joueuse, je suis étonnée sur les ateliers concernant la défense. Je tente de m’en imprégner au maximum."

Pour Maya, le rugby n’a désormais plus de frontière. Elle jongle parfaitement entre le XV et le XIII. Dans sa nouvelle vie de sportive toulousaine, elle a deux objectifs, celui de conserver le titre de champion de France avec le Stade toulousain et de connaître l’accession en Super League avec le Toulouse olympique, un vaste programme qui reste dans le domaine du réalisable.