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Transferts/Top 14 - Info Midi Olympique : Julien Laïrle, Gonzalo Quesada, Joe Rokocoko, Dewald Senekal… Ces coachs qui animent le marché des entraîneurs

Par Vincent Bissonnet
  • L’ancien Parisien et actuel entraîneur des avants du Connacht Dewald Senekal est très demandé sur le marché.
    L’ancien Parisien et actuel entraîneur des avants du Connacht Dewald Senekal est très demandé sur le marché. Icon Sport - Icon Sport
  • Julien Laïrle est très convoité sur le marché des entraîneurs
    Julien Laïrle est très convoité sur le marché des entraîneurs Icon Sport - Icon Sport
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Très agité depuis le début de saison avec notamment plusieurs changements de managers, le marché des entraîneurs bat encore son plein. Désormais, ce sont surtout les adjoints et coachs spécifiques qui sont au cœur des pourparlers. Tour d’horizon de ceux dont on parle et de ceux qui pourraient bouger.

Le feuilleton de la valse des entraîneurs, riche en rebondissements cette saison (Davidson, Urios, Gibbes) ne connaît pas de répit et n’est pas près de connaître son dénouement. Comme cela était fortement pressenti depuis plusieurs semaines, et notamment depuis les réunions de début janvier avec sa direction, Patrick Arlettaz ne sera plus, sauf improbable retournement de situation, le manager de l’Usap la saison prochaine. Le technicien a évoqué le sujet sur Canal + lundi : « Il y a de fortes chances pour qu’à la fin de la saison, je passe un peu la main. » S’il pourrait rester au club, l’ancien trois-quarts ne devrait plus porter le projet perpignanais à compter du 1er juillet. Pour prendre la suite, il a une suggestion : David Marty, actuel entraîneur en chef. « Ce n’est pas à moi de décider. Mais il connaît très bien le club, il y a fait toute sa carrière et il a les qualités pour entraîner. »

Toujours est-il que les dirigeants avaient déjà entamé un casting et noué des contacts en vue d’un éventuel remaniement du staff. De nombreux noms circulent du côté d’Aimé-Giral, certaines pistes étant plus crédibles que d’autres. Contacté, Gonzalo Quesada a décliné. On sait que le profil de Julien Laïrle plaît en interne mais l’actuel coach de l’UBB a de nombreuses autres pistes. Jean-Baptiste Elissalde aurait également été sondé. Les noms de Manny Edmonds et Christian Labit reviennent aussi dans les conversations. La réflexion est lancée pour les dirigeants sang et or, qui doivent trancher, au-delà des individus, entre deux voies : continuer de miser sur des historiques de la maison ou s’ouvrir à d’autres profils. À suivre.

Urios, le temps de la réflexion

Du côté de Montpellier, un dossier vient de se conclure : celui du successeur d’Olivier Azam. Comme attendu depuis plusieurs semaines, l’heureux élu se nomme Richard Cockerill. L’actuel entraîneur adjoint de l’Angleterre (53 ans) arrivera cet été. Cockerill, qui continuera de travailler avec le XV de la Rose jusqu’à la fin du Tournoi des 6 Nations, reviendra en Top 14 six ans après son départ de Toulon. Le RCT, justement, pense à renouveler une partie de son encadrement. En charge de la touche notamment, James Coughlan arrive au terme de son engagement et est proche d’un départ. Plusieurs techniciens sont envisagés pour son remplacement : Laïrle, là aussi, Dewald Senekal, dont on dit qu’il pourrait rebondir à Oyonnax, mais aussi et surtout Sergio Parisse, qui a annoncé sa retraite sportive sur rugbyrama.fr… Derrière, Frédéric Michalak n’est pas non plus encore fixé sur son futur.

À Clermont aussi, un remaniement pourrait intervenir au niveau des adjoints. La reconstitution du trio Urios-Laïrle-Charrier revient comme une évidente possibilité, eu égard à la complicité liant les intéressés. Mais le nouveau manager dit vouloir se donner du temps pour appréhender le contexte local et juger sur pièces du fonctionnement avec ses actuels collaborateurs (Jared Payne, Davit Zirakashvili, Julien Ledevedec). Tous sont sous contrat. D’autres écuries de l’élite sont confrontées à une réflexion quant à l’identité des hommes de terrain. Brive, où Jean-Baptiste Péjoine, Goderzi Shvelidze et Arnaud Mela arrivent au terme de leur engagement (le dossier du dernier est le mieux engagé en vue d’une prolongation), et Lyon, qui n’a pas encore statué sur le cas de Julien Puricelli ni acté le maintien de Didier Bès, en font partie. Le Lou se donne du temps. Le Stade français, lui, cherche encore un spécialiste de la mêlée pour compléter son banc de touche tandis que Bayonne doit se positionner sur le remplacement d’Antoine Battut, dont le retour au poste devient de plus en plus hypothétique.

Le Racing 92, enfin, est parti pour miser sur des anciens de la maison : pour accompagner Stuart Lancaster, un duo Szarzewski-Rokocoko est pressenti. Le nom de Quesada avait d’ailleurs circulé pour remplacer Rory Teague, sans que l’affaire n’aille au-delà du contact… Le Pro D2 aussi est animé par les mouvements d’entraîneurs : comme évoqué, Oyonnax a démarché Senekal tandis que le nom de Jeremy Davidson a récemment été évoqué à Grenoble. Pour ne parler que des prétendants au top 6…

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