Top 14 - L'opinion de La Rochelle-Lyon : Boudehent-Popelin-Thomas, le triangle des Bermudes

Par Romain Asselin
  • Les coéquipiers de Pierre Popelin ont manqué leur match face à Lyon.
    Les coéquipiers de Pierre Popelin ont manqué leur match face à Lyon. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La Rochelle a failli à domicile face à Lyon. Cette troisième défaite à Marcel-Deflandre a surtout été marqué par un triangle arrière (Boudehent-Popelin-Thomas) en-dedans.

Touché, (encore) coulé… Sabordé ? Disons-le de suite, la réputation de « forteresse (quasiment) imprenable » que perpétuait Deflandre depuis un bail a pris un sacré coup de canif, en l’espace d’un gros trimestre. Pau, Bordeaux-Bègles et maintenant Lyon. C’est simple, jamais le Stade rochelais n’avait perdu plus de deux matchs à domicile, en championnat, depuis la saison 2010-2011, celle de la descente en Pro D2. La comparaison s’arrête-là. Le club à la caravelle, évidemment, reste un candidat au Brennus. Mais quand même… Pour que l’emblématique Romain Sazy aille jusqu’à évoquer « un sentiment de honte » tel qu’il n’en avait « pas connu », c’est dire le retentissement de ce nouveau revers chez Marcel.

« Il y a des trous dans le bateau. Certains sont dans l’eau, j’espère qu’on les récupèrera. » Ronan O’Gara a beau n’avoir nommé personne, lors d’une longue escale dans la salle de presse de Deflandre, comment ne pas aussitôt tourner les yeux vers son triangle arrière du soir : Boudehent-Popelin-Thomas. Qu’il n’est pas difficile de rebaptiser - sans faire injure à quiconque ni de mystère - « triangles des Bermudes ». D’ailleurs, si Pierre Boudehent passe plutôt entre les gouttes et évite les balles perdues, le tribunal des réseaux sociaux n’est pas tendre avec ses acolytes. D’aucuns s’acharnent sur Teddy Thomas, d’autres sur Pierre Popelin. Encore davantage qu’une semaine plus tôt sur la pelouse du Racing, le duo a souffert le martyre. Défensivement comme offensivement. Pas de bol pour les Rochelais, cette fois, la faute à une béquille à l’entraînement, il n’y avait pas Brice Dulin pour stopper l’avarie…

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